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French to English: SECURITY AND JUSTICE SECTOR REFORM IN THE DRC
Source text - French I. MISE EN ŒUVRE DES CADRES POLITIQUES REGONAUX RELATIFS A LA REFORME DU SECTEUR DE LA SECURITE ET DE LA JUSTICE EN RDC
L’Union africaine a récemment développé et adopté une politique continentale de réforme du secteur de la sécurité et de la justice intitulé Cadre d’orientation sur la réforme du secteur de la sécurité. Le document a été approuvé par la vingtième session ordinaire de l’Assemblée Générale de l’Union africaine tenue en janvier 2013 à Addis-Abeba (Ethiopie). Ce cadre d’orientation veut fournir à l’UA, aux Communautés Economiques Régionales (CER), aux Etats membres et aux autres parties prenantes, des directives nécessaires pour la mise en œuvre des programmes de RSS. Parmi les objectifs poursuivis, la mise en place d’un cadre d’orientation à travers lequel les Etats membres et les CER pourront formuler, concevoir, mettre en œuvre, contrôler et évaluer les processus de RSS.
Le cadre énonce les mêmes principes que ceux universellement connus de la RSS. En plus, il insiste sur la prise en compte de valeurs fondées sur la solidarité africaine dans sa mise en œuvre. Le document renforce la présence de l’UA dans la mise en œuvre des politiques à l’échelle continentale. Dans le contexte de la mise en œuvre de la RSSJ en RDC, les parties prenantes se servent-elles de ces principes pour implémenter les politiques de RSS ? Quels rôles jouent l’UA et les CER dans le cadre de cette réforme. Le pays a-t-il pris en compte les principes énoncés dans ce cadre d’orientation dans la mise en œuvre de son programme de RSSJ ?
1.1 Rôles de l’Union Africaine et des Communautés Economiques Régionales
La stratégie continentale de réforme du secteur de la sécurité développée par l’UA est très récente, bien que les principes y énoncés se basent, pour la quasi-totalité, sur des principes déjà contenus dans d’autres documents de l’UA, d’autres regroupements régionaux ou de Nations Unies. Dans la mise œuvre de la RSS en RDC, la participation directe de l’UA aux programmes a été trop faible, mieux passive. Il en est de même des Communautés Economiques Régionales auxquelles le Pays est membre, principalement la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) et la Communauté de Développement des Etats de l’Afrique Australe (SADC).
L’UA est encore au stade embryonnaire de son implication dans la RSS au niveau continental. Certes, un premier pas a été franchi avec l’élaboration du cadre d’orientation, mais la mise en œuvre de cette politique demande à l’UA de disposer d’une équipe de taille dédiée à cette mission et de moyens financiers conséquents pour soutenir des programmes dans les Etats membres qui en ont besoin. Au stade actuel, ces conditions ne sont pas encore réunies. En conséquence, le rôle joué par l’UA dans les processus de RSSJ dans les Etats membres reste bien marginal.
Subséquemment, l’UA n’a pas joué un rôle actif dans le processus de RSS en RDC. Alors que certains regroupements régionaux, comme l’Union européenne, ont accordé une assistance technique et financière non négligeable à la mise en œuvre de certains programmes qui ont essayé de redéfinir le paysage du secteur de la sécurité et de la justice dans le Pays.
Néanmoins, il sied de noter que certains programmes de l’UA, particulièrement la mise en œuvre des activités dans le cadre de l’Architecture Africaine de Paix et Sécurité (AAPS) ont permis de conduire certaines activités relatives à la RSS par les CER dans certains pays. A cet égard, la CEEAC a conduit certaines activités qui contribuent à la réforme du secteur de la sécurité et de la justice. La mise en œuvre du programme APSA (2016-2020) facilitera l’élaboration d’une stratégie de réforme du secteur de la sécurité en Afrique centrale.
Par ailleurs, le développement de la stratégie de la RSS de l’UA est postérieur à la mise en place des activités de la RSS en RDC. Les réformes de la Police, de l’armée et de la justice ont commencé une décennie plus tôt avant l’adoption du cadre d’orientation de l’UA sur la RSS (2013). Ainsi, ces réformes se sont plus basées sur des stratégies développées par l’Organisation pour la Coopération et le développement en Europe (OCDE) et l’approche des Nations Unies sur la RSS . Les principes fondamentaux de ces documents sont repris dans le cadre de l’orientation de l’UA sur la RSS.
Cependant, au vu de certains principes clés repris par le cadre d’orientation à l’instar de l’appropriation nationale, les reformes actuelles dans le secteur ne l’ont pas respectée. Le niveau d’engagement politique est trop faible et le pays n’investit pas les moyens pour s’approprier son processus de réforme du secteur de la sécurité.
En somme, l’UA a encore plusieurs défis à relever dans la mise en œuvre de sa coopération avec les Etats membres dans la mise en œuvre de RSSJ.
1.2 Rôles de la société civile dans la réforme
Le cadre de l’Union africaine insiste sur le rôle actif de la participation de la société civile dans la mise en œuvre de réforme du secteur de la sécurité et de la justice et encourage les Etats membres à le faciliter. A ce propos, le cadre prévoit entre autres comme rôles de la société civile dans la RSS :
a. La promotion du dialogue entre les différents segments de la société sur les questions relatives à la sécurité en tant que mesure destinée à créer un climat de confiance;
b. La participation active à la formulation, au suivi et à évaluation des politiques et législations relatives au secteur de la sécurité;
c. La promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique;
d. La promotion et la défense de la culture de bonne gouvernance, des principes démocratiques, de la participation, des droits de l’Homme et des libertés ainsi que de la justice sociale dans le secteur de la sécurité;
e. La promotion et la défense des meilleures pratiques dans le secteur de la sécurité;
f. La recherche et la formation sur les questions relatives à la sécurité ;
g. Le plaidoyer et la sensibilisation sur les questions relatives à la sécurité, en particulier sur l’analyse du budget de la sécurité, le suivi et l’évaluation de la politique et de la pratique en matière de sécurité ; et
h. La promotion pour la mise en œuvre du cadre d’orientation au niveau national, régional et continental.
Dans la mise en œuvre du processus de la RSS en RDC, les organisations de la société civile ont joué un rôle important dans certains secteurs de la réforme, principalement dans le cadre de la réforme de la Police.
Au début, l’entrée de la société civile dans le processus n’a pas été facilitée ou acceptée au vu de l’histoire du secteur de la sécurité dans le Pays. La société civile a été très longtemps tenue à l’écart de la gouvernance du secteur de la sécurité, considéré comme réservé aux militaires et aux policiers. Ce n’est que récemment (1990) qu’elle a commencé à s‘impliquer dans la surveillance de l’action de l’Exécutif par le biais des associations de promotion et de défense des droits humains nouvellement créées. Mais la légitimité de ces associations a été loin d’être acceptée : elles sont accusées d’être à la solde de l’opposition et des intérêts occidentaux hostiles au pouvoir. Au fil de l’avancement du processus de la RSS, le gouvernement a reconnu le rôle de la société civile en l’associant aux discussions de la nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la Police et en intégrant ses membres dans le Comité de Suivi de la Réforme de la Police.
Au-delà de cette reconnaissance par l’exécutif, la société civile a été associée aux discussions parlementaires sur plusieurs lois portant réforme de la Police, de l’armée et de la justice. Elle a conduit des formations sur la gouvernance du secteur de la sécurité à l’Assemblée nationale et mené plusieurs plaidoyers auprès de députés et sénateurs pour que les lois relatives au secteur de la sécurité prennent en compte les vues de la population. Les acteurs de la société civile ont organisé des visites de travail au Parlement, ont invité des parlementaires à des diners de travail pour faire valoir leurs points de vue.
En outre, la participation active de la société civile a été également possible par l’implication de certains partenaires au développement qui ont insisté sur le rôle de la société civile dans le processus de la réforme. Il convient aussi de reconnaitre l’assistance du Réseau africain sur la Réforme du Secteur de la Sécurité (ASSN) qui a encouragé activement les organisations de la société civile en leur apportant une expertise dans la recherche, la formation au pays et à l’étranger…Le programme de redevabilité externe du secteur de la sécurité , auquel ASSN avait pris part, avait intégré le rôle de la Société civile.
Ainsi, la société civile s’est organisée et s’est constituée en réseau tout en renforçant son expertise dans le domaine de la RSS dès l’année 2008. La naissance du Réseau pour la Réforme du Secteur de la Sécurité et de la Justice (RRSSJ) en RDC a bénéficié de l’appui des acteurs comme Institute for Democracy in South Africa (IDASA), African Security Sector Network (ASSN)…Le Réseau a traversé une décennie, figurant parmi les acteurs majeurs du processus de la réforme du secteur de la sécurité dans le Pays .
Désormais, la société civile a droit au chapitre. La nouvelle loi portant organisation et fonctionnement de la Police a subi une forte influence de la vision de la société civile, qui a activement participé à sa formulation avec des propositions concrètes. Aujourd’hui, ces propositions y sont reflétées.
Les OSCs ont également diversifié leur expertise dans différents domaines de la RSS. Ainsi, le RRSSJ comprend des sous-réseaux thématiques : justice, police et droits humains, genre et police, … Plus de 250 organisations congolaises participent à ce réseau.
II. ORIENTATIONS
Améliorer la participation de la société civile dans la réforme du Secteur de sécurité et de Justice en RDC
Le Gouvernement Congolais devrait :
o Renforcer sa coopération avec les partenaires internationaux impliqués dans la réforme du secteur de la sécurité et de la justice.
o Renforcer sa collaboration avec la société civile et faciliter la participation citoyenne dans le contrôle démocratique du Secteur de la Sécurité.
La Société civile devrait :
o Poursuivre sa spécialisation dans les différentes disciplines de la réforme du secteur de la sécurité et de la justice : Il est d’autant plus nécessaire que la Société civile poursuive sa spécialisation dans la RSS pour pouvoir activement contribuer au processus. La société civile ne devrait pas seulement avoir une maîtrise générale du secteur, mais devrait développer son expertise secteur par secteur. A cette étape, l’expertise de la société civile dans la RSS est principalement concentrée sur la Police, les droits humains et le genre. Il y a lieu de diversifier et de l’accroitre dans le secteur de l’armée, de la justice et des autres services de sécurité. Les domaines tels que la budgétisation, le suivi et l’évaluation devraient également intéresser les acteurs de la société civile. La société civile devrait poursuivre ses efforts dans sa propre formation comme de celle des acteurs du secteur de la sécurité.
o Repenser ses stratégies pour les réformes futures : La stratégie de dénonciation des violations des droits humains est certes noble pour ses effets dissuasifs, mais elle a tout de même montré ses limites. Elle devrait plutôt être complétée par des actions de plaidoyer et de sensibilisation des acteurs du secteur. La compréhension du secteur conduirait à la formulation des actions idoines en vue de la transformation. La formation des acteurs du secteur de la sécurité est aussi indispensable pour élargir le cercle de personnes sensibles aux réformes dans le secteur de la sécurité et de la justice.
o Contribuer à la vulgarisation du cadre d’orientation de l’Union africaine dans le Pays. Ce cadre renforce la légitimité de leurs actions au niveau continental et dans chaque pays membre de l’Union. Elle devrait veiller à ce que les politiques de réforme du secteur de la sécurité se fondent sur les principes contenus dans ce cadre d’orientation.
o Continuer à rechercher l’assistance de partenaires pour faciliter ses actions, mais devrait aussi penser à de nouvelles sources d’autofinancement.
o Recourir aux médias sociaux : Les médias sociaux sont devenus très populaires en RDC. La société civile devrait organiser des ateliers pour savoir comment bénéficier de la disponibilité de ces médias pour étendre ses actions vers la population à moindres coûts, mais avec une grande vitesse.
Prise en compte des cadres politiques de l’Union africaine et de la CEEAC en matière de réforme du secteur de sécurité et de justice dans les réformes actuelles et futures en RDC
o L’Union africaine devrait être la cheville ouvrière de la diffusion de son cadre d’orientation et se forger une place dans la Réforme du secteur de la sécurité à l’échelle continentale. Le cadre d’orientation est jusqu’à présent mal connu des Etats membres. L’UA devrait conjuguer des efforts pour sa diffusion dans les Etats membres afin que ces derniers en tiennent compte dans l’élaboration des politiques de la RSSJ. Dans cette perspective, l’UA devrait étroitement travailler avec la CEEAC (au niveau de l’Afrique centrale) pour promouvoir ce cadre dans ses Etats membres.
o L’UA devrait accroitre son intervention dans le domaine de RSSJ en renforçant son unité de réforme du secteur de la sécurité à son siège et en déployant dans certains de ses bureaux pays/missions des Experts qui puissent suivre le processus RSSJ et y prendre part dans les pays concernés.
o L’UA devrait élaborer un programme ad hoc pour participer activement au processus RSSJ en RDC. La collaboration avec la CEEAC et les OSC devrait être renforcée dans ce domaine.
Bibliographie
EURAC, Le soutien de l’UE à la réforme du Secteur de la Sécurité en RDC : vers une amélioration de la gouvernance des forces armées congolaises ?, 2016, disponible sur http://www.eurac-network.org/sites/default/files/rapport_-_le_soutien_de_lue_a_la_reforme_du_secteur_de_la_securite_en_rdc_-_eurac_-_fevrier_2016.pdf
Human Rights Watch, « Opérations Likofi : Meurtres et disparitions forcées aux mains de la Police à Kinshasa », https://www.hrw.org/fr/report/2014/11/17/operation-likofi/meurtres-et-disparitions-forcees-aux-mains-de-la-police-kinshasa
Loi Organique N°11/013 DU 11 août portant organisation et fonctionnement de la Police Nationale Congolaise
Missak KASONGO & HENDRICKSON Dylan, Les enjeux stratégiques de la Réforme du Secteur de la sécurité en République démocratique du Congo, 2009, paru in Issue paper : African Security Sector Reform , N°4, Center on International Cooperation sous le titre : « Security Sector Reform in Democratic Republic of Congo : Strategic Issues »
Union Africaine, Cadre d’orientation sur la Réforme du Secteur de la Sécurité, approuvé par la 20ième session ordinaire de l’Assemblée d’Union africaine tenue en janvier 2013
Translation - English I. IMPLEMENTATION OF REGIONAL POLITICAL FRAMEWORKS PERTAINING TO THE SECURITY AND JUSTICE SECTOR REFORM IN THE DRC
Recently, the African Union developed and adopted a continental policy on the Security and Justice Sector Reform entitled Policy Framework on Security Sector Reform. This document was endorsed by the Twentieth Ordinary Session of the African Union’s General Assembly held in January 2013 in Addis Ababa (Ethiopia). This policy framework aimed at providing the AU, the Regional Economic Communities (RECs), AU Member-States and other stakeholders with necessary guidelines on the SSR implementation programmes. One of its goals is to implement a policy framework which could be formulated, designed, implemented, monitored and assessed on the SSR by the AU Member-States.
This framework provides the same principles as those universally recognised by the SSR. Furthermore, in its implementation process, the framework insists on the consideration of values based on the African solidarity. Again, this document strengthens the AU presence in implementation policies at the continental level. Therefore, within the SJSR implementation context in the DRC, do stakeholders make use of these SSR implementation principles? What is the role played by the AU and RECs within this framework? Did the country consider the principles provided in this policy framework on the SJSR implementation programme?
1.1 Roles of the African Union and Regional Economic Communities
Although the continental strategy on the Security Sector Reform developed by the AU is of recent, its provided principles are based on almost all the principles already known in other AU documents, other regional groupings or the United Nations. Within the SSR implementation in the DRC, the AU direct contribution to the programmes was very low, and even passive. This is the same in regards to Regional Economic Communities in which the country is a member, particularly the Economic Community of the Central African States (ECCAS) and the Southern African Development Community (SADC).
At the continental level, the AU is still at the early stage of its involvement in the SSR. However, a first step was taken with the development of the policy framework, although its implementation requires the AU to set up an efficient team committed to this mission, and substantial financial means in order to support the programmes within the Member-States in need. At the present stage, these conditions are not yet met. As such, the role played by the AU in the SJSR process in the Member-States remains very marginal.
Subsequently, the AU did not play an active role in the SSR in the DRC. Meanwhile some regional groupings such as the European Union gave a significant technical and financial support to the implementation of some programmes that tried to redefine the country's security and justice sector landscape.
However, it is worth of mention that some AU programmes, particularly the implementation of activities within the African Peace and Security Architecture (APSA) framework , enabled the monitoring of some activities pertaining to the SSR by the RECs in some countries. In this light, the ECCAS conducted some activities as contribution to the Security and Justice Sector Reform. The implementation of the APSA programme will ease the development of a Security Sector Reform strategy in central Africa.
Furthermore, the development of the AU SSR strategy came after the implementation of the SSR activities in the DRC. Prior to the adoption of the AU SSR policy framework in 2013, the police, army and justice reforms started a decade earlier. As such, these reforms were mostly based on strategies developed by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD) , and United Nations’ approach on the SSR . The basic principles of these documents are included in the AU SSR policy framework.
However, following some key principles included in the policy framework such as the national appropriation, reforms that are currently included in this sector did respect it. The political commitment level is too weak, and the country is not investing to have its Security Sector Reform process per se.
In other words, the AU still has many challenges to overcome in order to set up its cooperation with Member-States in regards to the SSR implementation.
1.2 Role of the Civil Society in the Reform
The African Union framework insists on the active contribution of the Civil Society on the Security and Justice Sector Reform implementation, thereby encouraging its Member-States to ease it. In this regard, as the Civil Society’s role on the SSR, this framework provides inter alia:
a. The promotion of dialogue between segments of the society on security issues, as a measure that aims at building confidence;
b. The active contribution in the formulation, monitoring and evaluation of policies and legislations related to the security sector;
c. The promotion of peace, security and stability in Africa;
d. The promotion and preservation of the culture of good governance, democratic principles, Human rights and freedom contributions, as well as social justice in the security sector;
e. The promotion and preservation of best practice in the security sector;
f. Research and training on issues related to security;
g. The advocacy and sensitisation on issues related to the security, the security budget analysis in particular, the security monitoring and evaluation; and
h. The promotion of the policy framework implementation at the national, regional and continental levels.
Organisations of the Civil Society played a significant role in some reform sectors, particularly in the Police Reform framework during the SSR implementation process in the DRC.
At the beginning, in regards to the security sector’s history in the country, the Civil Society’s involvement in the implementation process was not facilitated and accepted. For long, it was kept out from the security sector governance, which was considered reserved to the military and police forces. It is only of recent (1990) that this Civil Society started getting involved in the monitoring of the Executive action through newly created Human rights’ promotion and preservation associations. However, the legitimacy of these associations was certainly not accepted: they were accused of serving the opposition side and the interests of western countries that are against the regime. In the course of the SSR progressive process, the government recognised the role of the Civil Society by including them to discussions regarding the organisation and functioning of the Police, and by integrating its members into the Police Reform Steering Committee.
Beyond this recognition by the Executive, the Civil Society was associated in parliamentary discussions on several Laws bearing on the Police, army and justice. Again, the Civil Society conducted trainings on security governance in the National Assembly. It also conducted several advocacies to Parliamentarians and Senators so that laws pertaining to security sector should also take into account the population’s viewpoints. In this light, actors of the Civil Society organised working visits in the Parliament, invited Parliamentarians to working dinners in a bid to make their views heard.
Furthermore, the active contribution of the Civil Society was also possible through the involvement of some development partners that insisted on their role in the reform process. Also, it is worth mentioning the support of the African Security Sector Network (ASSN), which actively encouraged Organisations of the Civil Society through the sharing of expertise on research, training at home and abroad, etc. The external accountability programme of the security sector , in which the ASSN took part, integrated the role of the Civil Society.
As such, from 2008, the Civil Society organised itself and constituted a network, thereby strengthening its expertise on the SSR field. The creation of the Security and Justice Sector Reform Network (SJSRN) in the DRC benefited from the support of actors such as the Institute for Democracy in South Africa (IDASA), African Security Sector Network (ASSN), etc. This Network has gone through a decade, featuring among the main actors of the country’s Security Sector Reform process .
Henceforth, the Civil Society’s voice counts. In this regard, the new Law bearing on the organisation and functioning of the Police was greatly influenced by its vision, which actively contributed to its formulation with concrete proposals. Today, these proposals are reflected.
Moreso, these Organisations of the Civil Society diversified their expertise in various SSR fields. As such, the SJSRN is composed of thematic sub-networks namely, the police justice and human rights, gender and police, etc. More than 250 Congolese organisations are involved in this network.
II. ORIENTATIONS
Improve on the Civil Society’s contribution in the Security and Justice Sector Reform in the DRC
The Congo Government should:
o Strengthen its cooperation ties with international partners involved in the Security and Justice Reform.
o Strengthen its collaboration with the Civil Society, thereby easing the civic involvement in the democratic control of the Security Sector.
The Civil Society should:
o Pursue its specialisation in the various Security and Justice Sector Reform fields: It is all the more necessary that it pursues its specialisation in the SSR in order to actively contribute to the process. The Civil Society should not only have an overall control of the sector, but develop its expertise sector per sector. At this stage, its expertise in the SSR should mostly be concentrated on the Police, Human rights and gender. It is necessary to diversify and increase this expertise in sectors of the army, justice and other security services. Furthermore, fields like budgeting, monitoring and evaluation should also be of interest to actors of the Civil Society. The Civil Society should pursue its endeavours on the training per se, as well as that of the actors of the security sector.
o Examine its strategies for future reforms: Although the denunciation strategy on Human rights’ violations is certainly worthy for its dissuasive effects, it has all the same revealed its limitations. This strategy should be completed with actions on the advocacy and sensitisation of actors of this sector. Therefore, understanding this sector will lead to the formulation of suitable actions meant for transformation. Again, the training of the security sector actors is also indispensable in order to widen the circle of people that are sensitive to the Security and Justice Sector Reform.
o Contribute to the vulgarisation of the AU policy framework in the country. This framework strengthens the legitimacy of their actions at the continental level and in each AU Member-country. It has to ensure that security sector reform policies are based on principles that are contained in this policy framework.
o Continue seeking partners’ support in order to ease its actions, but also start thinking of new self-financing sources.
o Using social media: Social media have become so popular in the DRC. Hence, the Civil Society should organise workshops to discuss on know how to exploit the advantage of the availability of these media in order to extend its actions towards the population at lower costs, but with great speed.
The African Union and the ECCAS political framework considerations on the Security and Justice Sector Reform in the current and future reforms in the DRC.
o The African Union should be the linchpin of the dissemination of its policy framework, and finding its place in the Security Sector Reform at the continental level. So far, the policy framework remains unknown to its Member-States. The AU should combine efforts to disseminate itself throughout Member-States so that these ones could consider it in the development of their SJSR policies. In this regard, the AU should work closely with the ECCAS (at the level of central Africa) in order to promote this framework within its Member-States.
o The AU should increase its intervention in the SJSR field by strengthening the Security Sector Reform Unit in its Headquarters. This should be done through the deployment of some of its country offices/missions of Experts that could monitor the SJSR process and take part in the countries concerned.
o The AU should develop an ad hoc programme in order to actively contribute to the SJSR in the DRC. The collaboration with the ECCAS and Organisations of the Civil Society should be strengthened in this field.
Bibliography
EURAC, Le soutien de l’UE à la réforme du Secteur de la Sécurité en RDC : vers une amélioration de la gouvernance des forces armées congolaises ?, 2016, disponible sur http://www.eurac-network.org/sites/default/files/rapport_-_le_soutien_de_lue_a_la_reforme_du_secteur_de_la_securite_en_rdc_-_eurac_-_fevrier_2016.pdf
Human Rights Watch, “Opérations Likofi: Meurtres et disparitions forcées aux mains de la Police à Kinshasa », https://www.hrw.org/fr/report/2014/11/17/operation-likofi/meurtres-et-disparitions-forcees-aux-mains-de-la-police-kinshasa
Organic Law No.11/013 OF 11 August bearing on the organisation and functioning of the Congolese National Police.
Missak KASONGO & HENDRICKSON Dylan, Les enjeux stratégiques de la Réforme du Secteur de la sécurité en République démocratique du Congo, 2009, paru in Issue paper : African Security Sector Reform, No.4, Center on International Cooperation sous le titre: “Security Sector Reform in Democratic Republic of Congo: Strategic Issues”.
African Union, Policy Framework on the Security Sector Reform, endorsed by the 20th Ordinary Session of the African Union Assembly held in January 2013.
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Advanced School of Translators and Interpreters (ASTI), University of Buea - Cameroon
Experience
Years of experience: 7. Registered at ProZ.com: Dec 2018.
Aprofessionaltranslatorwithtwoyearsofexperience in English translation and teaching, holder of both a M.A. in Translation (English and French), and a B.A. in Bilingual Studies (English and French) obtained from the Advanced School of Translators and Interpreters (ASTI) and the University of Yaounde I respectively. I am also a National Tour Guide with a good knowledge of Cameroon's tourism field.
Ihave translated a good number of documentsfor the Institute of American English
Language in Cameroon, NGOs such as Oxfam, and the Economist Intelligence Unit, individuals
and traveling agencies, the Ministry of Public Health.
I am used to working
under pressure and as a team, delivering work on time. Enclosed is my resume for your review.
I look forward to working with you soon.
Best regards.
Keywords: English, French, Fang, Translation, Transcription, Proofreading, Trados 2017, Economics, Banking & Finance, Legal Translation. See more.English, French, Fang, Translation, Transcription, Proofreading, Trados 2017, Economics, Banking & Finance, Legal Translation, Oil and Gas, Medical Translation, General Translation.. See less.