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French to English: Les nuages qui vont assombrir l’année 2016 General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - French Les nuages qui vont assombrir l’année 2016
Publié par le Professeur Hakim Ben Hammouda le 1 février 2016.
L'année 2016 suscite de grandes inquiétudes pour l'économie globale. Les révisions successives à la baisse des prévisions de croissance, les turbulences sur les marchés financiers et l'incertitude sur les marchés des matières premières
et particulièrement celui du pétrole sont autant de motifs d'appréhension. Quelques éléments sur les facteurs de fragilité de l'économie globale…
La crise financière sur les marchés chinois a fini par convaincre ceux qui avaient des doutes sur la fragilité de l'économie mondiale. En effet, l'année a commencé par d'importantes turbulences sur les marchés financiers chinois qui ont amené les autorités à les fermer pour restaurer la stabilité et l'ordre. Des turbulences qui sont significatives de la nervosité des pays émergents et de l'économie mondiale en général en ce début d'année.
Les grandes institutions internationales, notamment la Banque mondiale et le FMI, ont revu en ce début d'année leurs prévisions de croissance à la baisse. La croissance mondiale ne dépassera pas aujourd'hui un taux de 3%, soit un des taux les plus bas depuis la grande crise financière de 2008 et 2009. Un taux que beaucoup d'autres experts considèrent comme optimiste et qui pourrait par conséquent être encore revu à la baisse. Clairement, la croissance mondiale sera fragile lors de l'année qui commence et des économies comme la nôtre doivent trouver en leur sein les ressorts d'une croissance nécessaire pour résorber le chômage et permettre la réalisation les revendications de la révolution.
Trois facteurs sont à l'origine de cet excès de fragilité de l'économie mondiale au cours de cette année. Le premier est relatif au changement de politique monétaire américaine entamée depuis quelques semaines. Ce changement met fin à la politique monétaire expansionniste mise en place par la FED pour faire face à la crise financière de 2008 et 2009. Cette politique a été beaucoup critiquée par certains car elle a favorisé la formation d'une nouvelle bulle financière. Pour d'autres, elle a été à l'origine d'une baisse du dollar et a dopé la compétitivité de l'économie américaine par rapport à d'autres pays notamment les économies émergentes qui ont connu une hausse de leurs taux de change suite à un afflux de capitaux extérieurs en quête de placements. Mais, en dépit de ces critiques, cette politique expansionniste associée à une politique de relance budgétaire a contribué à un retour de la croissance américaine avec une nette amélioration de ses performances sur le front de l'emploi.
Or depuis des mois, beaucoup criaient au loup et mettait l'accent sur le risque inflationniste pour demander la fin des politiques monétaires expansionnistes aux États-Unis. La FED avait beau résister et poursuivre ses choix monétaires pour éviter l'essoufflement de la croissance, elle a fini par céder sous les pressions et opérer un virage de sa politique monétaire avec un relèvement de ses taux. Or, ce qui était demandé à corps et à cris depuis quelques mois va devenir une nouvelle source d'inquiétude. D'ores et déjà, certaines instituions et quelques experts qui avaient demandé le relèvement des taux américains, soulignent aujourd'hui qu'il sera à l'origine d'une baisse de la croissance mondiale et de sa plus grande fragilisation. On estime aujourd'hui que ce relèvement des taux d'intérêt américains se traduira par une baisse de la croissance mondiale au cours de la nouvelle année de 0,4%. Des estimations qui montrent qu'en dépit du recul de l'Oncle Sam dans l'économie mondiale, il garde une grande influence et que sa dynamique continue à imprégner le reste du monde.
Le second facteur de fragilité de l'économie globale concerne l'essoufflement de la croissance des émergents. Il s'agit d'un développement important sur la scène globale dans la mesure où ces pays ont porté la croissance mondiale au lendemain de la crise financière globale. Or, ces dynamiques ont connu un coup d'arrêt dans la plupart des pays à l'exception de l'Inde qui maintient une cadence relativement élevée qui devrait se situer autour de 7% cette année. Le Brésil est embourbé dans une crise politique profonde liée à une importante affaire de corruption qui a touché un grand nombre de responsables du Parti du travail au pouvoir depuis plusieurs années et qui est à l'origine d'une tentative de destitution de la présidente Dilma Roussef. Par ailleurs, la Russie connaît les effets d'une chute profonde des cours des matières premières et particulièrement du pétrole et du gaz qui sont à l'origine de l'entrée dans une grande récession. Reste la Chine qui enregistrera cette année une croissance annuelle de 6%. Mais, cette croissance, certes importante, sera incapable d'absorber la nouvelle main d’œuvre sur le marché du travail. Ainsi, les émergents ne sont pas au mieux de leur forme ces dernières années et on estime que la réduction d'un point de croissance dans ces pays sera à l'origine d'une baisse de la croissance globale de 0,4%.
Le troisième facteur de fragilité pour l'économie mondiale concerne la baisse des cours des matières premières et particulièrement du pétrole du fait de la baisse de la demande mondiale et particulièrement celle des pays émergents. Cette tendance se confirme de plus en plus pour s'inscrire dans la durée et devenir un élément structurel de l'économie globale. Or, si elle représente une évolution positive pour les pays importateurs de matières premières, cette chute des cours a des effets négatifs sur la demande mondiale du fait de la baisse de la demande en provenance des pays exportateurs.
Ainsi, le changement de politique monétaire de la Fed, l'essoufflement de la croissance des pays émergents et la chute des cours de matières premières constitueront, tout au long de l'année en cours, des sources de fragilité pour la croissance globale. Cette fragilité doit amener des pays comme le nôtre à trouver en lui-même ses propres ressorts de croissance notamment dans la relance de l'investissement afin de porter la croissance économique.
Article publié sur le site web de Hakim Ben Hammouda
Hakim Ben Hammouda est l'ancien ministre de l’Économie et des Finances de Tunisie au sein du gouvernement Jomâa. Il a été Conseiller Spécial du Président de la Banque africaine de Développement. Auparavant, il a été Directeur de l'Institut de Formation et de la Division de la Coopération Technique à l'OMC. Avant d'occuper ces fonctions, il était Économiste en Chef et Directeur de la Division du Commerce, Finance et Développement Économique de la Commission Économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA). Il a été aussi Directeur de la Division du commerce et de L'intégration régionale de la CEA (2003-2006) et Directeur du Bureau de la CEA en Afrique centrale (2001-2003). Il est titulaire d'un Doctorat en économie internationale de l'Université de Grenoble en France. Il est également titulaire d'un HDR (Habilitation à diriger la recherche) de la même université. Il enseigne l'économie internationale et l'économie du développement dans plusieurs universités.
Translation - English The Clouds That Will Darken 2016
Written by Dr. Hakim Ben Hammouda, translated by Umit Dönmez on 05 February 2016.
2016 is of grave concern for global economy. The successive downward revisions of growth forecasts, the turmoil in financial markets and uncertainty on commodity markets and particularly that of oil, are all causes for concern. Some features of global economy's fragility factors...
The financial crisis on the Chinese markets finally convinced those who had doubts about the fragility of the global economy. Indeed, the year began with major turbulence in Chinese financial markets, which led the authorities to close them to restore stability and order. This turmoil is the sign of nervousness in emerging countries and the global economy in general at the dawn of the new year.
Major international governing bodies, including the World Bank and the IMF have revised, early this year, their growth forecasts downward. Global growth will not exceed a rate of 3% in 2016, which is the lowest rate since the great financial crisis of 2008 and 2009. A rate that many other experts regard as optimistic and which could therefore be downgraded. Clearly, global growth will be weak in the coming year and economies such as ours have to find within them the springs of growth needed to reduce unemployment and enable the realisation of the revolution's demands.
Three factors are responsible for the excessive fragility of the global economy during this year. The first relates to the change in US monetary policy begun in recent weeks. This change ends the expansionary monetary policy implemented by the Fed to deal with the financial crisis of 2008 and 2009. This policy has been much criticised by some for subserving the formation of a new financial bubble. For others, it was the reason for a falling dollar that boosted the competitiveness of the US economy compared to other countries, particularly emerging economies, which experienced a rise in their exchange rates following an influx of foreign capital in search of investment. But despite these criticisms, this expansionist policy combined with fiscal stimulus contributed to a return of US growth with a marked improvement in performance on the employment front.
But for months, many cryied wolf and emphasized the inflation risk calling for an end of expansionary monetary policies in the United States. Although the Fed resisted and pursued its monetary choices to avoid the slowdown in growth, it relented under pressure to make a turn in its monetary policy with an increase of its rates. But this change insistently demanded from the governing body will become a new source of anxiety. Already, some financial institutions and experts who had requested the increase in US rates, emphasize today that it will cause a decline in global growth and become a greater factor of its embrittlement. Presently, it is estimated that the growth of US interest rates will result in a decline in global growth of 0.4% for 2016. This estimates show that despite the decline of Uncle Sam in the global economy, it retains great influence and its dynamic continues to pervade the world.
The second fragility factor of the global economy concerns the slowdown of growth for emerging markets. This is an important development on the global stage due to the fact that these countries have carried the overall growth after the global financial crisis. However, these dynamics have experienced a halt in most countries except India which maintains a relatively high growth rate that should be around 7% this year. Brazil is mired in a deep political crisis linked to a major corruption scandal which affected a large number of officials of the Worker's Party in power for many years and which resulted in an attempted impeachment of President Dilma Rousseff. Moreover, Russia has experienced the effects of a steep drop in commodity prices, particularly oil and gas, which lead the country to a major recession. Remains China, which this year will record an annual growth of 6%. This growth is important but will not be sufficient to absorb the workforce entering the labor market. Thus, emerging countries are not at their best this recent years and it is estimated that the reduction of a point of growth in these countries will cause a decline in the overall growth of 0.4%.
The third vulnerability factor for the global economy concerns the drop in commodity prices, especially of oil prices due to the decline in global demand, particularly from emerging markets. This trend is confirmed. It inscribes itself in time and becomes a structural component of global economy. Although it is a positive development for countries importing hard commodities, this fall in prices has a negative impact on global demand due to the lower demand from the exporting markets.
Thus, the Fed's change of monetary policy, the slowdown in growth in emerging markets and the drop of commodity prices will, throughout the year, be sources of fragility for global growth. This fragility is to bring countries like ours to find their own springs of growth particularly in the revival of investment in order to stimulate economic growth.
Article published in French on the website of Hakim Ben Hammouda
Hakim Ben Hammouda is the former Minister of Economy and Finance of Tunisia in the Mehdi Jomâa Government. He was Special Advisor to the President of the African Development Bank. Previously, he was Director of the Institute for Training and Technical Cooperation Division at the WTO. Prior to that, he was Chief Economist and Director of the Division of Trade, Finance and Economic Development of the UN Economic Commission for Africa (UNECA). He was also Director of the Trade Division and Regional Integration of the UNECA (2003-2006) and Director of the UNECA Office in Central Africa (2001-2003). He holds a PhD in International Economics from the University of Grenoble in France. He also holds an HDR (Research Habilitation) of the same university. He teaches international economics and development economics at several universities.
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Years of experience: 22. Registered at ProZ.com: Dec 2015.