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French to Portuguese: L'évaluation des apprentissages dans une approche par compétences, Gérard Scallon, Introduction (extrait) General field: Social Sciences Detailed field: Education / Pedagogy
Source text - French L'évaluation des apprentissages : un domaine en évolution
L'évaluation existe depuis longtemps comme pratique et comme objet de discours, mais elle n'a pas toujours reçu le traitement qu'on lui réserve aujourd'hui. À une époque, le terme avait une connotation péjorative et désignait un mal qu'on s'efforçait d'éviter bien qu'il fût parfois nécessaire. La mesure du rendement était alors l'expression la plus utilisée et corres¬pondait à une pratique inspirée de la théorie des tests psychométriques. Les procédés mis au point dans ce cadre particulier devaient s'accorder à des prises de décision fondées sur l'étalement des différences individuelles, notamment la sélection des individus, leur promotion à un niveau supé¬rieur et la délivrance de diplômes. Les instruments s'inscrivant dans cette perspective étaient limités à des questions sollicitant des individus des réponses précises pouvant se prêter à une correction objective. C'était l'ère du vrai ou faux, des questions à réponse brève ou à choix de réponse. Toute cette méthodologie et les décisions qu'elle devait desservir ont été vertement critiquées, voire dénoncées. Depuis lors, les choses ont bien changé !
L'élaboration de programmes par objectifs a ouvert la voie au déploie¬ment de tâches autres que celles demandant des réponses courtes ou des choix de réponse. Il était désormais reconnu que certaines habiletés - confectionner une pièce de vêtement, rédiger un récit, concevoir une affiche, par exemple - devaient être inférées sur la foi de réponses élaborées. Il fallait se résigner à abandonner l'objectivité complète autrefois tant recherchée. L'évaluation, comme processus ou comme démarche, acquérait ainsi ses premières lettres de noblesse.
Les instruments de mesure conçus pour faire état de certains appren¬tissages se sont inscrits dans une perspective nouvelle tout en conservant un mode de questionnement à correction objective. C'est ainsi qu'est née l'interprétation critériée, une option pouvant remplacer l'approche normative classique qui consistait à comparer les individus les uns aux autres. Décrire ce dont un élève ou un étudiant est capable, sans égard à la performance des autres, tel est le but visé avec la mesure à interprétation critériée.
Mais il y a plus ! À partir des années 1960, de nombreux systèmes édu¬catifs ont eu pour mission de faire réussir le plus grand nombre d'élèves. Cette tendance a mis en relief une facette jusqu'alors négligée de l'évalua¬tion, qui se définissait comme un processus de vérification continue dont le but était de guider la démarche d'enseignement et d'apprentissage. Orienter et assurer la progression de chaque élève, telle était la fonction formative de l'évaluation. Désormais la certification n'était plus le seul débouché des pratiques d'évaluation, alors que, dans un passé pas telle¬ment lointain, cela avait été sa visée implicite, plus ou moins avouée, et parfois exclusive.
L'évaluation aujourd'hui
En matière d'évaluation, le contraste est frappant entre les premiers énoncés de méthodologie, issus pour la plupart de la psychométrie, et la pratique d'aujourd'hui. La mesure n'a pas disparu, mais elle est intégrée à l'évaluation, comme pratique réfléchie qui est aussi devenue un processus reconnu de jugement. L'évaluation implique également l'idée de conti¬nuité : il ne s'agit plus de traiter une succession d'actions isolées mais d'envisager un ensemble de procédés complémentaires de collecte d'infor¬mations. Si l'établissement de différences individuelles n'est pas abandonné pour autant, il a cédé beaucoup de place au souci de décrire avec exactitude ce dont les individus sont capables. Enfin, la méthodologie de l'évaluation s'est développée pour répondre à des impératifs bien différenciés du sys¬tème éducatif, notamment celui d'assurer la réussite du plus grand nombre d'élèves.
C'est dans cette trame évolutive, dont l'aboutissement nous est connu, qu'il faut situer l'évaluation des apprentissages au regard d'objectifs pédagogiques associés à des habiletés de niveau supérieur, à des habiletés complexes ou à des compétences. Nous disposons déjà de savoirs et de savoir-faire prêts à être utilisés, mais il reste encore beaucoup d'aspects à préciser et d'outils à raffiner. C'est dans cette optique que les orientations de ce livre ont été déterminées, sans qu'on puisse prétendre lever toutes les difficultés.
À qui ce livre s'adresse-t-il ?
Ce livre est d'abord destiné aux enseignants engagés dans une approche par compétences. La préoccupation dominante est de réunir à leur intention la théorie et la pratique. Force est d'admettre qu'il n'y a pas de recette toute faite, ni de solution magique à proposer, et encore moins de routine établie à recommander. À tout moment du processus d'évaluation, on doit faire des choix, prendre des décisions et emprunter des chemins inédits. Il appa¬raît important de situer chacun des thèmes abordés dans ce livre dans une double perspective de discussion et d'interrogation.
Ce livre est également destiné aux conseillers pédagogiques, à toutes les personnes qui ont la lourde tâche d'assurer le perfectionnement des enseignants - ou, à tout le moins, de les conseiller dans leur démarche d'évaluation -, ainsi qu'à tous ceux qui doivent agir comme administra¬teurs dans les établissements scolaires et qui sont interpellés au premier chef par la mise en application des programmes de formation. Là encore, il y a une foule de décisions à arrêter, et on ne peut passer sous silence les incertitudes qui les précèdent et les remises en question qui les suivent. Précisons tout de suite que toutes ces personnes - enseignants, conseillers, administrateurs - ne doivent pas seulement agir et prendre des décisions : il leur faut aussi expliquer leurs actions et les justifier auprès d'un public cible dont les parents font partie.
Enfin, ce livre s'adresse à ceux qui sont chargés d'initier les ensei¬gnants à l'évaluation des apprentissages dans les programmes de formation des maîtres. Les lecteurs intéressés trouveront dans ce livre des références où ils pourront puiser les informations leur permettant de s'approprier la méthodologie de l'évaluation des apprentissages pour mieux la communiquer à d'autres.
Translation - Portuguese Avaliação de aprendizagens: um domínio em evolução
A avaliação existe há muito tempo como prática e como objeto de discurso, mas não recebeu sempre o tratamento que lhe reservamos hoje. Em determinada época, o termo tinha conotação pejorativa e designava um mal que se tentava evitar, embora às vezes fosse necessário. A medida de rendimento era, então, a expressão mais utilizada e correspondia a uma prática inspirada na teoria dos testes psicométricos. Os procedimentos desenvolvidos nesse contexto particular deviam concordar com tomadas de decisão baseadas no escalonamento das diferenças individuais, especialmente na seleção de indivíduos: promoções a um nível superior ou atribuição de diplomas. Os instrumentos inscritos nessa perspectiva estavam limitados a questões que solicitavam dos indivíduos respostas precisas que pudessem se prestar a uma correção objetiva. Era a época do verdadeiro ou falso, das questões com respostas curtas ou de múltipla escolha. Toda essa metodologia, assim como as decisões que ela devia apoiar, foram veementemente criticadas, até mesmo denunciadas. Desde então, as coisas mudaram muito!
A elaboração de programas por objetivos abriu o caminho para o desenvolvimento de outras tarefas além daquelas que pediam respostas curtas ou escolha entre alternativas. A partir de então, reconhecia-se que certas habilidades — confeccionar uma peça de roupa, redigir um texto, conceber um cartaz, por exemplo — deviam ser inferidas de acordo com respostas elaboradas. Era preciso resignar-se a abandonar a objetividade completa tão buscada anteriormente. A avaliação como processo ou como procedimento adquiria, assim, seu primeiro título de nobreza.
Os instrumentos de medida concebidos para evidenciar certas aprendizagens se inscreveram em uma nova perspectiva, ao mesmo tempo que conservavam um modo de questionamento de correção objetiva. É assim que nasce a interpretação criterial, uma opção que podia substituir a abordagem normativa clássica, que consistia em comparar os indivíduos uns aos outros. Descrever aquilo de que um aluno ou estudante é capaz, sem considerar o desempenho dos outros, é o objetivo visado com a medida de interpretação criterial.
E tem mais! A partir dos anos 60, numerosos sistemas educativos tiveram como missão fazer com que tivesse êxito o maior número de alunos. Essa tendência destacou uma faceta até então negligenciada da avaliação, que se definia como processo de verificação contínua cujo objetivo era guiar o procedimento de ensino e a aprendizagem. Orientar e assegurar a progressão de cada aluno eram as funções formativas da avaliação. A partir de então, a certificação não era mais a única perspectiva das práticas de avaliação, enquanto, em um passado não muito distante, essa tinha sido sua meta implícita, mais ou menos confessada e, às vezes, exclusiva.
A avaliação hoje
Em matéria de avaliação, o contraste é notável entre os primeiros enunciados de metodologia, provenientes, na maior parte dos casos, da psicometria, e a prática de hoje. A medida não desapareceu, mas foi integrada à avaliação, como prática refletida que se tornou também um processo reconhecido de julgamento. A avaliação implica igualmente a ideia de continuidade: não se trata mais de lidar com uma sucessão de ações isoladas, mas de imaginar um conjunto de procedimentos complementares de coleta de informações. Mesmo que o estabelecimento de diferenças individuais não tenha sido abandonado, ele cedeu bastante lugar à preocupação em descrever com exatidão aquilo de que os indivíduos são capazes. Enfim, a metodologia da avaliação se desenvolveu para responder a imperativos bem diferenciados do sistema educativo, especialmente aquele de garantir o êxito do maior número de alunos.
Nessa estrutura evolutiva, cujo resultado nos é conhecido, é preciso situar a avaliação das aprendizagens sob o olhar de objetivos pedagógicos associados a habilidades de nível superior, a habilidades complexas ou a competências. Já dispomos de saberes e de saber-fazer prontos para serem utilizados, mas restam ainda muitos aspectos a serem especificados e ferramentas a serem refinadas. É sob essa ótica que as orientações deste livro foram determinadas, sem que se possa alegar ter levantado todas as dificuldades.
A quem se destina esse livro?
Este livro se destina, em primeiro lugar, aos professores comprometidos com uma abordagem por competências. A preocupação dominante é reunir a teoria e a prática. É preciso admitir que não há receita pronta nem solução mágica a ser proposta, menos ainda, rotina estabelecida a recomendar. A qualquer momento do processo de avaliação, escolhas devem ser feitas, decisões devem ser tomadas e caminhos inéditos devem ser seguidos. Parece importante situar cada tema abordado neste livro em uma perspectiva dupla de discussão e questionamento.
Este livro é destinado, também, aos conselheiros pedagógicos, a todas as pessoas que têm a árdua tarefa de garantir o aperfeiçoamento dos professores — ou, pelo menos, de aconselhá-los em seus procedimentos de avaliação —, assim como a todos aqueles que devem agir como administradores nos estabelecimentos escolares e que devem implantar programas de formação. Nessa situação, há também uma quantidade imensa de decisões a apreender, e não se pode ignorar as incertezas que as precedem e os questionamentos que as seguem. Esclareçamos imediatamente que essas pessoas — professores, conselheiros, administradores — não devem somente agir ou tomar decisões: é preciso que elas também expliquem e justifiquem suas ações diante de um público-alvo, do qual os pais fazem parte.
Enfim, este livro se dirige àqueles encarregados de iniciar os professores na avaliação das aprendizagens em programas de formação de professores. Os leitores interessados encontrarão as referências em que poderão buscar as informações que lhes permitirão apropriar-se da metodologia da avaliação das aprendizagens para melhor comunicá-las aos demais.
French to Portuguese: Traité de la circulation et du crédit, Isaac de Pinto, Préface (extrait) General field: Science Detailed field: Economics
Source text - French PRÉFACE.
LA premiere partie de cet Effai fut écrite en France en 1761. C’eft pourquoi l’on eft entré dans le détail de plufieurs particularités qu’on ignoroit dans ce pays-là au fujet des fonds d’Angleterre. On en a tiré beaucoup de copies à Paris; des Seigneurs Anglois, qui s’y font trouvés après la paix, m’ont fait cet honneur. Il y a donc apparence que cet écrit fera un jour imprimé, & il feroit à craindre qu’il le fût d’une façon tronquée, d’autant plus que cet Effai n’ayant pas été fait dans l’intention d’être publié, on n’avoit pas d’abord donné aux preuves des nouvelles affertions qu’on y avance, l’extenfion & le degré de clarté qu’elles fembloient exiger. J’ai même vu depuis peu dans des papiers Anglois, que mes idées commençoient à percer dans la Nation Angloife: ce qui n’eft pas étonnant, y ayant eu depuis trois ans tant de copies manufcrites de la premiere partie de cet Effai. Des Anglois très inftruits m’avoient dit à Paris, que mon fyftême, quant à la Dette Natio¬nale, étoit tout-à-fait nouveau.
J’APPRENS qu’on vient de publier d’après mes principes une brochure où l’on foutient, que l’oppofition que le Roi Guillaume rencontra dans le Parlement d’Angleterre pour les Subfides, a été la caufe de l’opulence de ce Royaume, parce que les contrariéte's de la Nation obligerent le Monarque d’introduire en Angleterre les emprunts à l’inftar de la Hollande; ce qui a enrichi le Royaume. J’ai reconnu à ce trait l’adoption de mes principes. J’ai parcouru cette brochure, mais j’ai vu que l’Auteur ne prouvoit pas, comme moi, ce fyftême. Il en allegue d’autres raifons, ainfi qu’on verra dans la note ci-jointe. Tout le monde a lu à Paris en 1761 mon écrit fur cette matiere. On m’y fît appercevoir alors quelques obfcurités, qui échappent aifément à ceux qui, pleins de leur fujet, croient clair ce que le leteur ne trouve pas également lumineux. J’ai tâché d’y remédier, & je me flatte d’avoir porté jufqu’à la démonftration les principes qui en font la bafe. Les vérités qui en réfultent ne font pas des vérités ftériles & de pure fpéculation; elles intéreffent également le Public & les prin¬cipales Puiffances de l’Europe.
J’OSE affurer que pendant mon féjour à Paris, j’ai fait revenir bien des gens des préjugés qu’ils avoient au fujet du crédit de l’Angleterre. On la croyoit fans reffource malgré fes fuccès; on fe flattoit de moment à autre d’une Banqueroute Nationale qui bouleverferoit le Royaume. J’ai fait voir que c’étoit une illufion.
Translation - Portuguese PREFÁCIO
A primeira parte deste ensaio foi escrita na França em 1761. É por isso que se entrou em detalhes sobre várias particularidades que se ignoravam naquele país sobre o assunto dos fundos da Inglaterra. Imprimiram-se muitas cópias em Paris, senhores ingleses que lá se encontravam depois da paz deram-me essa honra. Parece que este texto será impresso um dia, e eu seria receoso que ele o fosse de maneira truncada, ainda mais que, não tendo sido feito com a intenção de ser publicado, não se tinha dado a ele novas provas que agora aparecem, além da extensão e do grau de clareza que elas pareciam exigir. Eu até vi recentemente em papéis ingleses que minhas ideias começavam a se introduzir naquela nação, o que não é surpreendente, existindo lá há três anos várias cópias manuscritas da primeira parte deste ensaio. Ingleses muito instruídos tinham-me dito em Paris que meu sistema, em relação à dívida nacional, era certamente novo.
Soube que acabaram de publicar a partir de meus princípios uma brochura na qual se sustenta que a oposição que o Rei William encontrou no Parlamento da Inglaterra aos subsídios foi a causa da opulência desse reino, porque as contrariedades da nação obrigaram o monarca a introduzir na Inglaterra empréstimos como os da Holanda, o que enriqueceu o reino. Reconheci nessas linhas a adoção de meus princípios. Percorri essa brochura, mas vi que o autor não provava, como eu, esse sistema. Ele alega outras razões, assim como se pode ver na nota 1. Todo mundo leu meu texto sobre esse assunto em Paris em 1761. Fizeram-me perceber então algumas obscuridades, que escapam facilmente àqueles que, tomados por seus assuntos, acreditam ser claro o que o leitor não acha tão evidente. Tentei remediar isso e me orgulho de ter levado até à demonstração os princípios que são sua base. As verdades que disso resultam não são verdades estéreis e de pura especulação, elas interessam igualmente o público e os principais países da Europa.
Ouso garantir que durante minha estada em Paris fiz com que várias pessoas deixassem de lado os preconceitos que tinham sobre o crédito da Inglaterra. Acreditava-se que ela não tinha recursos apesar de seus sucessos, previa-se uma bancarrota nacional de um momento a outro que transtornaria o reino. Mostrei que isso era uma ilusão.
Portuguese to French (Universidade Federal do Paraná) Portuguese to French (JUCEPAR) French to Portuguese (Universidade Federal do Paraná) French to Portuguese (JUCEPAR)
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Associação dos Tradutores Públicos do Paraná (ATPP), SINTRA, ABRATES
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Licence academic degree in French Linguistics and Literature (Federal University of Parana, Brazil) Sworn Translator (FR <> PT) French teacher from 2008 to 2015. French translator and interpreter since 2009.