This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
Expertise
Specializes in:
Art, Arts & Crafts, Painting
Music
Poetry & Literature
Environment & Ecology
Botany
Agriculture
Forestry / Wood / Timber
Education / Pedagogy
Psychology
Nutrition
Also works in:
Law: Contract(s)
Law (general)
Finance (general)
Human Resources
Cinema, Film, TV, Drama
Cooking / Culinary
Food & Drink
General / Conversation / Greetings / Letters
History
Sports / Fitness / Recreation
Tourism & Travel
Wine / Oenology / Viticulture
Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Aerospace / Aviation / Space
Photography/Imaging (& Graphic Arts)
Printing & Publishing
Medical: Health Care
Medical (general)
More
Less
Rates
Payment methods accepted
Visa, MasterCard, American Express, Wire transfer, Money order
Portfolio
Sample translations submitted: 3
French to English: Another look at memory : Thomas Lebrun se souvient General field: Art/Literary Detailed field: Journalism
Source text - French genevieve-charras.blogspot.fr - Geneviève Charras - 11 décembre 2017
Another look at memory
Thomas Lebrun se souvient : le palimpseste se délivre, ravisseur de charme !
Le festival de Danse de Cannes 2017 fait son ouverture avec Thomas Lebrun et ses danseurs.
Dans Another look at memory, Thomas Lebrun traverse en compagnie de trois de ses plus fidèles
interprètes dix années d’écriture chorégraphique. Rejoint pour un quatuor final par un jeune danseur
rencontré à l’école supérieure du CNDC d’Angers, cette création parle de mémoire et de l’importance de la transmission.
De Marguerite Duras, le chorégraphe retient comme source d’inspiration que « je ne comprends pas toujours très bien ce que je dis, je sais seulement que c’est vrai » : tel « le ravissement de Lol Von Stein », le voici embarqué dans l’écriture, l’acte de création, le « phrasé » de la danse : comme un paysage que l’on voit défiler du train et qui se démultiplie, se développe à l’infini. Ainsi, il en va de cette pièce, sorte de palimpseste de l’oeuvre du chorégraphe qui reprend en condensé ses pièces, interprétées par ses fidèles compagnons de route, ses danseurs, à l’origine de son répertoire. C’est sur une musique méconnue de Philip Glass que démarre une cérémonie, litanie très mystique qui va littéralement « ravir », capturer les spectateurs et témoins des évolutions quasi indescriptibles de ses passeurs de gestes.
Musique hallucinante, envoûtante, répétitive qui se prête au jeu de l’habillage sur «mesure», en mesure ou en contrepoint d’orgue.... « Défaire une mémoire pour en refaire une autre », contemporaine, d’aujourd’hui dans une tension, un rythme, une pulsion intérieure, singulière. Du « sur mesure » pour les interprètes, acteurs d’une gestuelle saccadée, issue d’un nuancier, cromalin de couleurs pastel à la Olivier Debré, déclinées à l’envie. La danse y rayonne, savamment disséminée dans l’espace, en postures ou attitudes remarquables pour leur assise et centre de gravité affirmés. Les motifs s’y déclinent avec légèreté, patience et accord implicite entre les danseurs. D’abord trio, la pièce est bouleversée par l’intrusion d’un quatrième trublion, jeune danseur récemment découvert par Thomas Lebrun. Pour y semer du partage, des accidents, de l’imprévu toujours possible : rebondir, accueillir le neuf dans la communauté filiale. La force de la pièce vacille, se met en danger pour mieux servir l’indicible, l’indescriptible écriture de Thomas Lebrun.
Translation - English Geneviève Charras, genevieve-charras.blogspot.fr, 11 December 2017
Another Look at Memory
Thomas Lebrun Remembers: The Palimpsest Divests itself of Layers of Enchantment
The 2017 Cannes Dance Festival opens with Thomas Lebrun and his dancers. In Another Look at Memory, Lebrun travels through ten years of choreography with three of his most faithful dancers. Joined, for a final quartet, by a young dancer Lebrun met at the Angers CNDC School of Dance, this new work speaks of memory and of the importance of transmission.
The choreographer was inspired by Marguerite Duras, who said that she didn't always understand what she said very well, but that she knew it was true. As in Duras's The Ravishing of Lol Stein, here he is swept away by the making, by the creative act, the phrasing of dance; like a landscape that you see from a train as you dash by, and which is fruitful and multiplies to infinity.
That is how it is, with this piece; it is a palimpsest of the choreographer's work, with the essence of his pieces danced by his faithful traveling companions, his dancers, there at the beginning of his repertory. The ceremony begins to a little-known score by Philip Glass. It is like a mystical litany that captivates the audience and witnesses of the almost indescribable turns of these people passing on movements.
Haunting, repetitive music that is well suited to the tailored-to-fit playing, to the beat and to the long pauses. Undoing one memory to let another one emerge—a contemporary memory, somewhat tense; a rhythm, a singular, inner pulse. Tailored to fit for the dancers, with jumpy, cut-off movements from an Olivier Debré-style pastel colour sampler, as finely-hewn as you could wish. Dance shines through here, spread knowingly throughout space, in postures and attitudes that are remarkably poised in their centre of gravity. The themes are sketched lightly, patiently, with implicit agreement between the dancers.
First a trio, the piece is bowled over by the arrival of a fourth jester—a young dancer discovered recently by Thomas Lebrun. This sows the seeds of sharing, of accidents, of the unforeseen that is always possible, and the piece bounces back to welcome the new body into the family community. The strength of the piece sways; it endangers itself to serve what cannot be put into words; the indescribable choreography of Thomas Lebrun.
French to English: La Galerie 3 General field: Art/Literary Detailed field: Photography/Imaging (& Graphic Arts)
Source text - French La Galerie 3 de la Bourse de Commerce rassemble les ensembles photographiques - jamais présentés par la Collection Pinault - de six artistes, dont l’œuvre développe une approche critique du rôle de l’image dans les sociétés contemporaines, au travers des pratiques de la mise en scène, de la sérialité, de la citation et de l’appropriation.
Au cœur des années 1970, les œuvres de Michel Journiac, Cindy Sherman et Martha Wilson mettent en jeu les stéréotypes et les rôles sociaux bien établis. Ces artistes en troublent les limites - celles du genre, de l’âge ou du rôle social - par le déguisement, le travestissement et la mise en scène de soi.
Dans les années 1980, les recherches de Louise Lawler, Sherrie Levine et de Richard Prince, entre logique d’appropriation et activisme politique, prolongent ces radicalités queer en s’attaquant au statut des images, à ce qui peut être considéré comme une œuvre d’art, comme un geste et un acte artistique.
Translation - English Gallery 3 of the Bourse de Commerce brings together sets of photos that had never before been shown by the Pinault Collection. They are by six different artists whose work develops a critical approach to the role of image in contemporary societies, using such practises as theatrical settings, serialism, quotations and appropriation.
In the heart of the 1970s, the works of Michel Journiac, Cindy Sherman and Martha Wilson brought long-established stereotypes and social roles under the spotlight. These artists disrupted the limits set by gender, age and social role through dressing up, gender disguise and putting themselves in theatre- and movie-like settings.
In the 80s, artistic research by Louise Lawler, Sherrie Levine and Richard Prince found a slot between appropriation and political activism. They went so far as to attack the very status of pictures themselves, questioning what, exactly, might be considered a work of art, an artistic gesture and an artistic act.
French to English: Projet Eden (extrait) General field: Art/Literary
Source text - French Projet Eden
(extrait de Dernière Nuit
par Laura Vance, Editions de l’Harmattan, 2018)
Je suis née le même jour que des milliers de mes sœurs au milieu du bruit et de l’agitation permanente. Nos mères nous ont conçues sans amour, sans s’intéresser à aucune d’entre nous : “Je te fais, et je passe à la suivante”. Mais je ne ressens pas de manque d’amour… Je suis faite de matière brute, froide mais reliée à l’énergie et à l’amour de l’univers.
Je suis taillée pour la vitesse, faite pour ne pas m’arrêter au moindre obstacle. À peine née, je suis enfermée avec une vingtaine de mes sœurs dans une pièce sombre. Nous n’avons pas peur, nous sommes en famille.
La pièce bouge, puis s’arrête… Encore, et à nouveau. Après de nombreux mouvements, la porte s’ouvre. Une énorme pince me saisit, et me fait entrer dans un tunnel noir. Une lumière blanche aveuglante termine celui-ci. Je me sens proche de ma propre mort, tout à la fois que de ma raison d’être. Pour remplir mon rôle, je dois mourir.
L’attente est douloureuse, mélange de peur et d’excitation extrême. Soudain, quelqu’un me frappe et j'explose dans un bruit assourdissant. Je me retrouve propulsé à une vitesse vertigineuse hors du tunnel et durant une fraction de seconde, la lumière m’éblouit. Ça y est, j’existe, je vis, je vole, je file et le paysage défile si vite que plus rien d’autre n’est perceptible que la vie, l’énergie de tout, l’extase de l’unité.
À ce moment précis, je pénètre dans une masse sombre et molle, puis ressort aussitôt de l’autre côté, chatouillée par de faibles courants électriques que j'éteins sur mon passage. À peine ressortie, je rencontre une surface plus compacte que m…
Translation - English The Eden Project
(extracted from Dernière Nuit
by Laura Vance, Editions de l’Harmattan, 2018)
I was born on the same day as thousands of my siblings amidst noise and steady agitation. Our mothers conceived us without love, with no interest in any one of us – “I’ll get you done, then I’ll move on to the next.” Yet I don’t feel a lack of love… I was made in a cold, detached way, but I am linked to the energy and love of the universe.
I’ve been hewn for speed and made in such a way as not to stop at just any obstacle. I was scarcely born when I was closed into a dark chamber with about twenty of my siblings. We are not afraid; we’re all family.
The chamber moves, then stops… again and again. After many such movements the door is opened. An enormous pair of tongs grabs me and pulls me into a black tunnel. There is a dazzling white light at the other end. I feel close to my own death and close, too, to my reason for being: to fulfil my role, I must die.
The wait is a painful mixture of fear and excitement. Then suddenly someone hits me and I explode in a deafening noise. I am fired out of the tunnel at a dizzying speed and for a fraction of a second, the light blinds me. This is it – I exist, I’m alive, I’m flying, I’m zipping and the landscape is zipping by so fast that the only perceivable thing is life itself – the energy of it all; the ecstasy of unity.
At this precise moment I penetrate a soft, somber mass and come out immediately through its other side, tickled by feeble electrical currents that I turn off as I pass through. No sooner am I out than I meet a more compact surface that I…
More
Less
Translation education
Bachelor's degree - Dublin City University
Experience
Years of experience: 24. Registered at ProZ.com: Jan 2024.