This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
English to French: Extract - Appeal Court Statement - BROWN OF EATON-UNDER-HEYWOOD General field: Law/Patents
Source text - English My Lords,
Introduction
4. The appellant is a 42 year old British citizen, an unemployed computer systems administrator. On 7 October 2004 the respondent government requested his extradition to the United States alleging that between 1 February 2001 and 19 March 2002 he had gained unauthorised access to 97 US Government computers from his home computer in London.
5. The extradition request had been preceded by:
(i) Requests by the respondent government to the UK in March 2002 for mutual legal assistance pursuant to which the appellant’s home computer was seized and he was twice interviewed under caution.
(ii) Indictments returned against the appellant by Grand Juries respectively of the District of New Jersey on 31 October 2002 and the Eastern District of Virginia on 12 November 2002.
(iii) Plea-bargaining discussions between November 2002 and April 2003 during which the US prosecutors indicated to the appellant’s legal representatives what attitude they would take depending upon whether he went to the US voluntarily and pleaded guilty or instead contested extradition and the charges against him. The discussion involved the particular charges he would face and the sentence he could expect and in addition his prospects of repatriation pursuant to the European Convention on the Transfer of Sentenced Persons 1983 (ETS 112 of 21 March 1983) to which the US is a party.
6. The US has been designated a category 2 territory under section 69 of the Extradition Act 2003 (the Act) so that part 2 of the Act applies to the present proceedings. On 10 May 2006 District Judge Evans in the Bow Street Magistrates’ Court sent the appellant’s case to the Secretary of State to decide whether the appellant should be extradited and on 4 July 2006 the Secretary of State ordered the appellant’s extradition.
7. The appellant appealed against the decisions both of the District Judge and of the Secretary of State to the Divisional Court (Maurice Kay LJ and Goldring J) which on 3 April 2007 dismissed both appeals: [2007] EWHC 762 (Admin). Two points of law, however, were certified by the court under section 114(4) of the Act as being of general public importance and on 11 October 2007 the House granted leave to appeal in respect of the following one of them:
“Is it an abuse of process of extradition proceedings, such that the proceedings should be stayed, and/or an unjustified interference with the defendant’s human rights, for the requesting state to engage in plea bargaining, including a threat to the defendant that, unless he agrees to be extradited, repatriation to the United Kingdom to serve any sentence imposed in the requesting state will not be supported by the prosecuting authority in the requesting state?”
8. Pursuant to section 87 of the Act the District Judge had to decide whether the appellant’s extradition would be compatible with his Convention rights under the Human Rights Act 1998 and, if not, to discharge him. The District Judge also had jurisdiction to consider whether the extradition proceedings constituted an abuse of process so as to protect the integrity of the statutory regime, the Secretary of State having no general discretion to refuse extradition. So much was stated by Laws LJ in the Divisional Court in R (Bermingham and Others) v Director of the Serious Fraud Office [2007] QB 727, para 97 and by Lord Phillips of Worth Matravers CJ in R (Government of the USA) v Bow Street Magistrates’ Court [2007] 1 WLR 1157, paras 82-83. What was not expressly stated in these decisions but was necessarily implicit was that the abuse of process for consideration was such as to require the extradition proceedings to be permanently stayed and the accused discharged.
9. It is common ground on the present appeal that any rights the appellant may have under articles 5(4) and 6 of the Convention add nothing to his abuse of process claim. Accordingly the essential question for your Lordships’ determination is whether the requesting state’s “engage[ment] in plea bargaining, including a threat to the defendant that, unless he agrees to be extradited, repatriation to the United Kingdom to serve any sentence imposed in the requesting state will not be supported by the prosecuting authority in the requesting state” constitutes an abuse of process requiring the defendant’s discharge from the extradition proceedings.
10. With those few introductory paragraphs it is necessary to turn in a little detail to the facts of the case.
Introduction
4. Le demandeur en appel est un citoyen britannique de 42 ans, administrateur de système informatique au chômage. Le 7 octobre 2004, nous avons reçu de la part des États-Unis une demande d’extradition le concernant, alléguant qu’entre le 1er février 2001 et le 19 mars 2002, il aurait pénétré illégalement dans 97 ordinateurs appartenant au gouvernement américain depuis son ordinateur personnel à Londres.
5. La présente demande d’extradition a été précédée par :
(i) La demande de la part du gouvernement américain requérant, en mars 2002, l’entraide judiciaire du Royaume-Uni à laquelle nous avons répondu positivement en saisissant l’ordinateur personnel du prévenu et en interrogeant ce dernier à deux reprises lors de gardes-à-vue.
(ii) La mise en accusation du demandeur en appel par les grands jurys du District du New Jersey et du District Est de la Virginie, respectivement les 31 octobre 2002 et 12 novembre 2002.
(iii) Des négociations concernant les chefs d’accusation entre novembre 2002 et avril 2008, lors desquelles les procureurs états-uniens ont indiqué aux représentants légaux du prévenu quelle attitude ils adopteraient, si celui-ci acceptait de se rendre aux États-Unis de son plein gré et plaidait coupable, ou s’il refusait de se faire extrader et qu’il contestait les charges retenues contre lui. Les négociations concernèrent également les charges particulières dont il serait accusé, la condamnation à laquelle il pouvait s’attendre mais aussi ses perspectives de rapatriement conformément à la Convention Européenne sur le Transfert des Personnes Condamnées de 1983 (STE 112 du 21 mars 1983), signée par les États-Unis.
6. Selon la section 29 de l’Extradition Act (loi sur l’extradition adoptée en 2003), les États-Unis constituent un territoire de catégorie 2 et la partie 2 de la loi s’applique donc aux procédures en cause. Le 10 mai 2006, le juge de district Evans de la Bow Street Magistrates’ Court (tribunal du centre de Londres) a transféré le dossier vers son ministre de tutelle pour qu’il décide si le demandeur en appel doit être extradé, décision qu’il a effectivement prise le 4 juillet 2006.
7. Le prévenu a fait appel de la décision du juge de district et du ministre auprès des juges Maurice Kay (Lord of Justice, juge de la Haute Cour d’Angleterre) et Goldring de la Divisional Court (la Cour d’Appel britannique) qui ont rejeté l’appel le 3 avril 2007. Deux points ont néanmoins été déclarés par la Cour, sous la section 114(4) de la loi, comme relevant de l’intérêt général et le 11 octobre 2007 la Cour a décidé d’autoriser la demande en appel. Voici un de ces deux points :
« S’agit-il ici d’un abus du processus d’extradition, auquel cas les procédures doivent être suspendues, et/ou d’une interférence injustifiée avec les droits humains du prévenu lorsque l’État-requérant engage une négociation sur les chefs d’accusation et inclue la menace suivante : si le prévenu refuse d’être extradé, le rapatriement vers le Royaume-Uni pour y purger une peine d’emprisonnement requise par l’État-requérant ne sera pas confirmé par les autorités judiciaires de l’État-requérant en question » ?.
8. Conformément à la section 87 de la loi, le juge de District a dû décider si la demande d’extradition du requérant est compatible avec sa propre législation par rapport à la Human Rights Act de 1998 (loi sur les droits de l’homme), et dans le cas contraire de le disculper. Le juge de district a aussi juridiction de déterminer si la démarche de procédure d’extradition constitue un abus et ce, dans le but de protéger l’intégrité des lois, le ministre n’ayant légalement pas le droit de refuser une extradition. C’était en tout cas la position adoptée par le juge (Lord of Justice) Laws à la Cour d’Appel dans le dossier R (Bermingham and Others) v Director of the Serious Fraud Office1 [2007] QB 727, pt 97 et par le juge Lord Phillips of Worth Matravers CJ in R (Government of the USA) v Bow Street Magistrates’ Court [2007] 1 WLR 1157, pts 82-83. Ce qui n’a pas été établi lors de ces décisions, mais qui était nécessairement implicite, résidait dans la procédure abusive qui requérait alors la suspension des procédures d’extradition et l’abandon des charges retenues à l’encontre du prévenu.
9. Il est évident dans le cas du présent appel que tous les droits que le demandeur en appel peut faire valoir en vertu des articles 5(4) et 6 de la Convention n’ajoute rien à sa plainte pour procédure abusive. Par conséquent, il vous est demandé, mes chers confrères, de déterminer si « l’engagement de l’État-requérant dans une négociation sur les chefs d’accusation, avec la menace, dans l’hypothèse où il refuse d’être extradé, que les autorités judiciaires du pays requérant ne confirment pas le rapatriement du prévenu vers le Royaume-Uni pour y purger une peine d’emprisonnement » constitue une procédure abusive nécessitant l’abandon des mesures d’extradition à l’encontre du prévenu.
10. Les quelques paragraphes introductifs rappellent les détails essentiels de cette affaire.
1 Affaire qui avait opposée trois anciens dirigeants du groupe Natwest au service de répression des fraudes britannique.
Thanks to a double cursus at the university and my two diplomas - British and American Literature and history & translation techniques - I am able to translate a wide range of documents. I provide accurate and quick translation services which satisfy the highest quality criteria.
Keywords: english, dutch, law, video games, tourism, localization, freelance, technical, literature, history