This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
English to French: Psychiatry research-sleep duration and psychotic experiences General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - English The aim of this study was to utilise a large dataset to perform an opportunistic investigation of the relationship between sleep duration and psychotic experiences in patients at high risk of psychosis. As hypothesised, shorter sleep duration on bad nights was cross-sectionally associated with significantly more delusional ideas and hallucinations, and with higher levels of distress from psychotic experiences. However, a smaller sleep duration range was associated with more severe delusional ideas, contrary to the hypothesised positive association. Similar relationships were present longitudinally, with shorter bad night sleep duration at the previous time point predicting later severity of hallucinations and delusional ideas, as hypothesised. However, when additional controls were added these relationships did not remain significant. Overall the results support further investigation in to the relationship between sleep disturbance and individual psychotic experiences.
The significant associations between reduced bad night sleep duration and increased delusional ideas and hallucinations in the present study are consistent with the links between reduced sleep and increased paranoia and hallucinations as reported in a previous experimental study. The association between narrower range and increased psychotic experiences was contrary to the study hypothesis, and appears inconsistent with previous studies that have reported a link between increased sleep variability and psychotic experiences). However, in the context of the bad night sleep duration results the most consistent interpretation is that overall low sleep duration (i.e. short sleep on good and bad nights) is associated with more severe psychotic experiences.
These findings are consistent with theoretical models for sleep disruption and psychosis in the at-risk group. In one model sleep/wake disturbances are seen as both reflecting an underlying biological vulnerability and as an additional stressor. In other words, sleep disturbances are thought to initiate a vicious cycle wherein disrupted sleep leads to increased psychotic experiences, the distress from which disrupts sleep further. It is also worth noting that participants who received the cognitive therapy intervention showed more improvement in sleep over the study period (as well as significantly less severe psychotic experiences). This supports a parallel between improving psychotic experiences and improved sleep, which could be investigated more directly with a sleep intervention study. A recent pilot case series with an at-risk population indicated that treating sleep problems did result in decreases in psychotic experiences and negative affect.
Translation - French Le but de cette étude était d'utiliser un vaste ensemble de données pour réaliser une investigation opportuniste sur les relations entre la durée du sommeil et les épisodes psychotiques chez des patients à haut risque de psychose. En concordance avec l'hypothèse émise, une durée de sommeil plus courte lors de mauvaises nuits a été associée de manière transversale à un nombre notablement plus important d'idées délirantes et d'hallucinations, ainsi qu'à des détresses plus aigües lors d'épisodes psychotiques. Cependant, la réduction de l’intervalle de durées de sommeil a été associée à des survenues d'idées délirantes plus sévères, contrairement à l'hypothèse d’une association positive. Des relations similaires étaient présentes de manière longitudinale : des durées de sommeil plus courtes les mauvaises nuits au repère temporel précédent, prédisant la sévérité future des hallucinations et idées délirantes, ce qui concorde avec l'hypothèse d'origine. Néanmoins, en faisant usage de contrôles supplémentaires, ces relations se sont révélées moins importantes. Dans l'ensemble, les résultats poussent à plus d'investigation dans la relation entre la perturbation du sommeil et les expériences psychotiques individuelles.
Dans cette étude, les associations signifiantes entre une durée réduite de sommeil lors de mauvaises nuits et une augmentation des idées délirantes et des hallucinations, sont cohérentes avec celles reportées dans l'étude expérimentale précédente, à savoir, l'existence de liens entre une réduction du sommeil et une augmentation de la paranoïa et des hallucinations. L'association entre un intervalle plus faible et l'augmentation des expériences psychotiques, s'est avérée contraire à l'hypothèse de l'étude, et paraît non cohérente avec les études précédentes, qui ont mis en évidence un lien entre la variabilité accrue du sommeil et des épisodes psychotiques. Toutefois, dans le contexte des résultats concernant la durée de sommeil des mauvaises nuits, l'interprétation la plus cohérente est qu'une faible durée de sommeil en général (c-à-d. sommeil court lors de bonnes et mauvaises nuits) est associée à des expériences psychotiques plus sévères.
Ces conclusions concordent avec les modèles théoriques sur le dérèglement du sommeil et la psychose dans le groupe à risque. Dans l'un des modèles, le dérèglement de chaque élément du couple sommeil/réveil est considéré comme facteur additionnel de stress, et reflétant une fragilité biologique sous-jacente. En d'autres mots, les dérèglements du sommeil sont envisagés comme initiateurs d'un cycle vicieux où un sommeil déréglé entraîne une augmentation des épisodes psychotiques, dont la détresse engendrée déréglera le sommeil plus encore. Il est également intéressant de noter que les participants qui ont reçu des séances de thérapie cognitive ont montré plus d'amélioration du sommeil sur toute la durée de l'étude (ainsi qu'une sévérité significativement atténuée de leurs épisodes psychotiques). Cela conforte l’existence d’un parallèle entre l'amélioration des expériences psychotiques et un meilleur sommeil, ce qui pourrait faire l'objet d'investigations plus directes dans le cadre d'une étude d'intervention sur le sommeil. Une récente série d'études de cas pilote chez une population à risque indiquait que le traitement direct des problèmes de sommeil induisait une réduction des épisodes psychotiques et de leurs conséquences nocives.
English to French: Neurosciences -dysbiosis and degenerative illnesses General field: Science Detailed field: Medical (general)
Source text - English The number of bacterial cells living within the human body is approximately equal to, or greater than, the total number of human cells. This dynamic population of microorganisms, termed the human microbiota, resides mainly within the gastrointestinal tract. It is widely accepted that highly diverse and stable microbiota promote overall human health. Colonization of the gut with maladaptive and pathogenic microbiota, a state also known as dysbiosis, is associated with a variety of peripheral diseases ranging from type 2 diabetes mellitus to cardiovascular and inflammatory bowel disease. More recently, microbial dysbiosis has been associated with a number of brain pathologies, including autism spectrum disorder, Alzheimer's disease (AD), Parkinson's disease (PD), and amyotrophic lateral sclerosis (ALS), suggesting a direct or indirect communication between intestinal bacteria and the central nervous system (CNS). In this review, we illustrate two pathways implicated in the crosstalk between gut microbiota and CNS involving 1) the vagus nerve and 2) transmission of signaling molecules through the circulatory system and across the blood-brain barrier (BBB). We summarize the available evidence of the specific changes in the intestinal microbiota, as well as microorganism-induced modifications to intestinal and BBB permeability, which have been linked to several neurodegenerative disorders including ALS, AD, and PD. Even though each of these diseases arises from unique pathogenetic mechanisms, all are characterized, at least in part, by chronic neuroinflammation. We provide an interpretation for the substantial evidence that healthy intestinal microbiota have the ability to positively regulate the neuroimmune responses in the CNS. Even though the evidence is mainly associative, it has been suggested that bacterial dysbiosis could contribute to an adverse neuroinflammatory state leading to increased risk of neurodegenerative diseases. Thus, developing strategies for regulating and maintaining healthy intestinal microbiota could be a valid approach for lowering individual risk and prevalence of neurodegenerative diseases.
Translation - French Le nombre de cellules bactériennes vivant dans le corps humain égale quasiment, ou dépasse, le nombre total de cellules humaines. Cette population dynamique de micro-organismes, que l'on appelle le microbiote humain, réside principalement dans le tractus gastrointestinal. Il est largement reconnu qu'un microbiote stable et très diversifié renforce la bonne santé humaine. La colonisation de l'intestin par un microbiote pathogène et mal adapté, que l'on appelle aussi dysbiose, est associée à une variété de maladies périphériques allant du diabète sucré de Type 2 aux maladies inflammatoires de l'intestin ou cardiovasculaires. Plus récemment, la dysbiose du microbiote intestinal a été associée à certaines pathologies cérébrales, dont les troubles du spectre autistique, la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson, et la sclérose amyotrophique latérale, suggérant l'existence d'un lien direct ou indirect entre la bactérie intestinale et le système nerveux central (SNC). Dans cette étude, nous illustrons deux voies impliquées dans l'interférence entre le microbiote intestinal et le SNC, qui concernent : 1. le nerf vague et, 2. la transmission des molécules de signalisation à travers le système circulatoire, et traversant la barrière hémato-encéphalique. Des changements spécifiques au sein du microbiote intestinal, ainsi que des modifications de la perméabilité intestinale et hémato-encéphalique induites par des micro-organismes, ont été liés à plusieurs troubles neurodégénératifs, dont la sclérose amyotrophique latérale, la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson. Nous en résumons ici les preuves disponibles. Bien que chacune de ces maladies soit issue de mécanismes pathogènes uniques, elles se caractérisent toutes, en partie du moins, par une inflammation chronique du système nerveux. Nous apportons une interprétation des preuves substantielles qui montrent qu'un microbiote intestinal sain a véritablement la capacité de réguler les réponses neuro-immunes du SNC. Bien que les preuves ne soient majoritairement qu'indirectes, le fait que le dysmicrobisme bactérien pourrait renforcer un état inflammatoire dommageable du système nerveux en augmentant le risque de maladies neurodégénératives, a été avancé. Ainsi, développer des stratégies de régulation et maintenance d'un microbiote intestinal sain pourrait être une approche valable de réduction des risques individuels, et de la prévalence des maladies neuro-dégénératives.
English to French: Sociology-Racism in Trump's America General field: Social Sciences Detailed field: Social Science, Sociology, Ethics, etc.
Source text - English Sociology as a discipline is inescapably caught up in this American cultural matrix of racism and white supremacy. The truth value of this argument can be seen in theoretical models and analytical choices that, first, expressly privilege a class analytic lens over a race analytic lens, or that try to reduce race to its purely economic underpinnings; in research traditions and theories that, second, largely fail to recognize race as a scope or limiting condition on their generalizability and relevance; and, third, in hypotheses about black‐white inequality that are various domain specific variants of a ‘black deficit’ argument. Each of these three ‘theoretical practices’ of American sociology hardly recognizes its own embeddedness in, or worse yet, complicity with a larger cultural matrix of racism and white supremacy. This is not the place to fully develop the idea, but an expressly Du Boisian Sociology offers the promise of rising beyond such shortcomings of prior research and theory (see especially Morris 2015; Bobo 2000 and 2015).
One exemplar of the effort to reduce a thoroughly racialized phenomena to a putatively more basic economic foundation occurs in Conley's (1999) argument about the black‐white wealth gap. He asserts that this gap is fundamentally a matter of class resources of a parental generation. There is nothing about race per se but rather about family of origin economic resources that matters for wealth accumulation. This argument has several deep weaknesses, most notably its insensitivity to the history of legal slavery and Jim Crow segregation and discrimination (de jure in Southern states and de facto outside the South) as factors that produced race‐based family differences in economic resources. It is also insensitive to the cumulative, multigenerational and reinforcing character of race‐linked inequalities (Pettigrew 1981; Reskin 2012), a sort of embeddeness in a sociologically racialized dynamic that saw the black‐white wealth gap greatly widen – essentially doubling in magnitude – in the wake of the Great Recession (Kochar, Fry and Taylor 2011). Moreover, there are clear signs, even within the data Conley uses to try to establish his point, that blacks simply are not positioned in the economy or physical geography or social network space in ways that make even their narrowly ‘economic resources’ comparable to those of otherwise educationally or occupationally equivalent whites (Killewald 2013). Thus, while plausible in some purely asocial statistical modelling sense, Conley's analysis is theoretically wrong. It is theoretically wrong because it effectively ignores the historical importance of race and tries to remove the contemporary sociological depth of racial inequality from thinking about the dynamics of black‐white inequality.
Translation - French La sociologie, en tant que discipline, est immanquablement rattrapée par cette matrice culturelle américaine de racisme et de suprématie blanche. On trouve la valeur de vérité de cet argument : en premier lieu, dans des modèles théoriques et choix analytiques qui vont clairement privilégier une approche analytique vue par le prisme de classe sociale plutôt que celui de la race, ou bien, tenter de réduire la question raciale uniquement à l'aspect économique qui la sous-tend ; en second lieu, dans des théories et traditions de recherche qui pêchent à reconnaître la race comme un périmètre ou un facteur limitant, agissant sur leur capacité à être généralisées et à leur pertinence ; et troisième point, dans des hypothèses qui n'envisagent les inégalités noirs/blancs que sous l'angle du « déficit noir » avec des variantes spécifiques à chaque domaine. Chacune de ces trois « pratiques théoriques » de la sociologie américaine ne reconnaît qu'à peine sa propre inclusion, ou pire encore, sa complicité avec une plus vaste matrice culturelle de racisme et de suprématie blanche. Bien que ce ne soit pas le lieu de développer cette idée, la sociologie très particulière de Du Bois offre la promesse d'un dépassement des lacunes de la recherche et de la théorie qui ont précédé (voir notamment Morris 2015 ; Bobo 2000 et 2005).
La position de Conley (1999) sur l'écart de richesse entre les noirs et les blancs est une illustration de l'effort visant à réduire un phénomène entièrement racialisé à un phénomène supposément fondé sur de simples questions économiques. Il fait valoir que cet écart est fondamentalement une question de ressources de classe sociale prenant racine dans la génération parentale. Rien n'est dit sur la race en soi, mais plutôt sur l'origine des ressources économiques de la famille comme condition d'accumulation de la richesse. Cet argument présente plusieurs faiblesses de taille, et notamment son ignorance de l'histoire de l'esclavage légal, et des lois ségrégationnistes et discriminatoires Jim Crow (de droit dans les états sudistes et de fait dans les autres) comme facteurs raciaux des différences de ressources économiques familiales. Il ignore également le caractère de consolidation, de cumul et multigénérationnel des inégalités liées à la race (Pettigrew 1981 ; Reskin 2012), une sorte d'inclusion dans une dynamique sociologiquement racialisée qui vit l'écart de richesse entre noirs et blancs se creuser profondément -doublant d'amplitude- au sortir de la Grande Récession (Kochar, Fry et Taylor 2011). Il existe en outre des signes clairs qui disent tout simplement que la position des noirs dans l'économie, la géographie physique ou l'espace de relations sociales, ne permet même pas de comparer la question de leurs faibles « ressources économiques » avec celles de populations blanches appariées en termes de formation et de travail (Killewald 2013). Ces signes se retrouvent même dans les données utilisées par Conley pour tenter de faire valoir sa position. Ainsi, bien qu'elle soit plausible dans le sens d'une modélisation statistique purement asociale, l'analyse de Conley est théoriquement fausse. Elle est théoriquement fausse car elle ne prend effectivement pas en compte l'importance historique de la race, et qu'elle essaie d'ôter de la pensée des dynamiques de l'inégalité noirs-blancs, l'ancrage sociologique contemporain de l'inégalité raciale.
English to French: The Lords of the Flies -William Golding General field: Art/Literary Detailed field: Poetry & Literature
Source text - English The Lord of the Flies contains many examples of symbolism which Golding has incorporated to show a deeper level to the main, mostly straightforward, storyline that reveals his thoughts on the nature of humanity and evil. Below are some of the main symbols used in the book, but there are plenty more for you to discover yourself. Among such symbols may be included such small or natural seeming events like the coral reef, (Submarine warfare, surrounding of Britain by German U-boats?) or the "great fire", which may represent the first world war, ("We shall never commit to this savagery again"). Blood is another symbol Golding uses extensively, although what he uses it for is open to interpretation. The different styles of leadership shown by Jack and Ralph symbolize democracy and dictatorship, much like as depicted in George Orwell's Animal Farm where he used pigs to symbolize the USSR's communist leaders. The imaginary beast that frightens all the boys stands for the primal instinct of savagery that exists within all human beings. The boys are afraid of the beast, but only Simon reaches the realization that they fear the beast because it exists within each of them. As the boys grow more savage, their belief in the beast grows stronger. By the end of the novel, the boys are leaving it sacrifices and treating it as a totemic god. The boys’ behavior is what brings the beast into existence, so the more savagely the boys act, the more real the beast seems to become. The boys "become" the beast when they kill Simon. Golding describes the savages' behavior as animal like; the savages dropped their spears (man's tool) and "screamed, struck, bit, tore. There were no words, and no movements but the tearing of teeth and claws."
Translation - French Sa Majesté des Mouches comporte de nombreux exemples de symbolisme que Golding a intégrés pour faire montre de plus de profondeur que l’intrigue principale, relativement simple, qui révèle ses pensées sur la nature de l’humanité et du mal. Voici un certain nombre des principaux symboles utilisés dans le livre, mais il y en a quantité d’autres que vous découvrirez vous-mêmes. Parmi ces symboles, nous pouvons inclure des évènements apparemment naturels ou de peu d’importance, comme le récif de corail (la guerre sous-marine, lorsque les U-boote allemands entouraient la Grande-Bretagne) ou le « grand incendie », qui peut représenter la première guerre mondiale (« Nous ne commettrons plus jamais de telle barbarie »). Le sang est l’un des autres symboles que Golding utilise largement, bien que ce pour quoi il l’utilise laisse libre cours à toute interprétation. Jack et Ralph montrent des modes de commandement différents qui symbolisent la démocratie et la dictature, pareillement au style dépeint dans La Ferme des Animaux de George Orwell où il prend le cochon comme symbole des dirigeants communistes de l’U.R.R.S. La bête imaginaire qui effraie tous les garçons tient lieu d’instinct primaire de sauvagerie qui existe chez tous les êtres humains. Les garçons ont peur de la bête, mais seul Simon arrive à comprendre que s’ils craignent la bête, c’est parce qu’elle existe en chacun d’entre eux. A mesure que les garçons deviennent de plus en plus sauvages, leur croyance en la bête se renforce. A la fin du roman, les garçons lui laissent des sacrifices et la traitent comme un dieu totémique. L’existence de la bête prend vie dans l’attitude des garçons, aussi, plus les garçons agissent en barbares, plus la bête semble devenir réalité. Les garçons « deviennent » la bête lorsqu’ils tuent Simon. Golding décrit l’attitude des sauvages comme celle d’animaux ; les sauvages ont laissé tomber leurs lances (l’outil de l’Homme) pour « hurler, frapper, mordre, déchirer. Ce ne furent ni mots ni mouvements autres que l’arrachement à force de dents et de griffes. »
English to French: Neuroscience-tool incorporation into body schema General field: Science Detailed field: Medical (general)
Source text - English Incorporation of a tool into the body schema is well established. Here, we assessed whether visual signals originating from the tool provide relevant cues for the perception of arm movements, as would signals originating from the arm holding it. Kinesthetic illusions were investigated by passively moving one arm (via a robotized manipulandum) and therefore the tool (a rake), using the mirror paradigm, with the reflected part being limited to the tool, the arm, or both. Illusory movements concerned the other arm, remaining static and hidden behind the mirror. In Experiments 1 and 3, participants held the same tools in their hands. Results showed that seeing the displacement of the reflected tool in the mirror induced kinesthetic mirror illusions in the hidden arm, similarly to seeing the reflected arm itself, though slightly reduced in terms of strength and occurrence frequency. In Experiment 2, participants held either the same objects in their hands (the rakes) or different ones (a rake, the image of which was reflected in the mirror, and a ball in the other hand). Results showed that mirror vision of the moving tool was not sufficient for mirror illusions to occur, the same tool in the two hands being an essential condition. Finally, in Experiment 3, we showed that neither prior practice nor active tool use was necessary for the tool mirror illusion to occur. Altogether, these results demonstrate that the visual cues originating from the held-tool are integrated for sensing arm movement.
Translation - French L'incorporation d'un outil dans le schéma corporel est largement reconnue. Ici, nous avons évalué si les signaux visuels émis par l'outil fournissaient des stimuli pertinents pour la perception des mouvements du bras, tout comme le feraient des signaux émis par le bras tenant l'outil. Nous avons examiné les illusions kinesthésiques en mobilisant passivement l'un des bras (via un manipulandum robotisé), et donc l'outil également (un râteau) en utilisant le paradigme miroir, la partie réfléchie se limitant à l'outil, au bras, ou aux deux en même temps. Les sensations illusoires de mouvement concernaient l'autre bras, qui demeurait statique et caché derrière le miroir. Dans les Expériences 1 et 3, les participants tenaient le même outil dans chacune de leurs mains. Les résultats ont montré que le déplacement de l'outil réfléchi dans le miroir induisait des mouvements illusoires de kinesthésie dans le bras caché : tout comme le fait de voir le bras reflété lui-même, mais avec légèrement moins de force et moins fréquemment. Dans l'Expérience 2, les participants tenaient dans chacune de leurs mains, soit le même objet (des râteaux), soit des objets différents (un râteau dont l'image était réfléchie dans le miroir, et une balle dans l'autre main). Les résultats ont montré que la vision dans le miroir du mouvement de l'outil n'était pas suffisante pour créer des mouvements illusoires et que tenir le même outil dans chacun des mains en était une condition essentielle. Finalement, dans l'Expérience 3, nous avons montré qu'il n'était pas nécessaire d'avoir auparavant utilisé activement ou non l'outil pour que soit générée une sensation illusoire par la vision de l'outil dans le miroir. Pris dans leur ensemble, ces résultats démontrent que les stimuli visuels provenant d'outils tenus en main sont intégrés dans la détection du mouvement du bras.
English to French: Healthcare-evolving evidence about diet and health General field: Social Sciences Detailed field: Medical: Health Care
Source text - English In 2014, Kris Gopalakrishnan, one of the co-founders of the Indian IT giant Infoysys, donated $35m to establishment of a new Centre for Brain Research at the IIS in Bangalore. The centre is collaborating with the National Institute of Mental Health and Sciences on the Kolar study. Prof Ravindranath has also received a $11m grant from the Tata Trusts for research into Alzheimer’s disease, particularly to focus on early detection—before obvious symptoms emerge. Working with mice, her team has already identified one potential biomarker for early detection of Alzheimer’s. Their findings were published in the Journal of Neuroscience, a peer reviewed journal, in December. They are now planning a study of 600 upper-middle class professionals in Bangalore as part of the project. Besides studying the progress of the disease, many believe India’s traditional medical system, Ayurveda, might provide clues for how to slow, stop or even reverse Alzheimer’s progress—a goal that has so far eluded Western pharmaceutical companies, despite spending billions of dollars. “If you look at the Alzheimer’s situation, it’s very bleak,” Prof Ravindranath says. Ten years ago, she began testing traditional Ayurvedic memory-boosting formulas on mice, with no success at first. But then she isolated the root of a plant called Withania somnifera, or Ashwaghandha in Sanskrit. It turned out that mice treated for 30 days with oral doses of purified Ashwaghandha root showed a sharp reduction in the brain of the amyloid plaque and amyloid protein—conditions that have been strongly associated with Alzheimer’s—and showed improved mental performance. “The mouse that was forgetting and had tons of amyloid—it completely reversed it,” the scientist says. Prof Ravindranath has worked to purify a large batch of the plant for toxicology tests, but her institute lacks the experience or financial muscle for serious drug development. However, she says she will keep pushing her research forward. “We need to partner with somebody now,” she says. “When we are at the stage that nothing that we think will work has worked, we should explore new avenues. And one of those is leveraging ancient knowledge.”
Translation - French En 2014, Kris Gopalakrishnan, l'un des co- fondateurs du géant des télécoms indiens Infoysys, a fait don de 35 millions de USD au nouveau Centre de Recherche sur le Cerveau de l'IIS de Bangalore. Le centre collabore avec l'Institut National de la Santé Mentale et des Sciences dans le cadre de l'étude de Kolar. Le professeur Ravindranath a également reçu une subvention de 11 millions de USD de la Fondation Tata pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer, et en particulier la détection à un stade précoce - avant que les premiers signes clairs ne surviennent. Travaillant sur les souris, son équipe a déjà identifié un biomarqueur possible de détection de la maladie d'Alzheimer. Ses résultats furent publiés en décembre dans le Journal des Neurosciences, une revue à comité de lecture. Au sein de ce projet, elle programme à présent une étude portant sur 600 professionnels de la classe aisée à supérieure de Bangalore. Outre étudier les progrès de la maladie, nombreux sont ceux qui croient que le système de médecine traditionnelle de l'Inde, l'ayurvéda, pourrait stimuler le ralentissement, l'arrêt, voire la régression du développement de la maladie d'Alzheimer -un objectif bien oublié des sociétés pharmaceutiques de l'Occident, en dépit de millions de dollars dépensés. « Si vous regardez l'état de la maladie d'Alzheimer, c'est très sombre », regrette le professeur Ravindranath. Il y a dix, elle a commencé à tester des formules de dynamisation de la mémoire à base de médecine traditionnelle ayurvédique sur des souris, au début sans obtenir de succès. Puis elle a isolé la racine d'une plante nommée l'ashwaghandha en sanscrit (ou « withania somnifera »). Chez des souris traitées pendant 30 jours par des doses orales de racine purifiée d'ashwaghandha, il a été observé une réduction drastique de la plaque amyloïde et de la présence de la protéine bêta-amyloïde -états qui ont été fortement associés à la maladie d'Alzheimer ; une amélioration de leurs performances mentales a également été observée. « La souris qui oubliait tout et avait des tonnes d'amyloïdes -elle s'est complètement rétablie », commente la scientifique. Le professeur Ravindranath a travaillé à la purification d'un grand nombre de lots de la plante en vue de tests de toxicologie, mais son institut manque d'expérience ou de soutien financier pour la mise au point d'un véritable médicament. Elle explique cependant qu'elle continuera à faire avancer sa recherche. « Nous avons besoin de partenariat avec quelqu'un à présent », déclare-t-elle. « Lorsque nous en arrivons au point de constater que malgré tout ce que nous pensions, rien n'a marché, nous devrions explorer de nouvelles pistes. Et l'une d'entre elles est d'exploiter les savoirs traditionnels. »
English to French: Alternative medicine-Scientist turn to Ayurveda herbs to treat dementia General field: Medical Detailed field: Medical: Health Care
Source text - English In 2014, Kris Gopalakrishnan, one of the co-founders of the Indian IT giant Infoysys, donated $35m to establishment of a new Centre for Brain Research at the IIS in Bangalore. The centre is collaborating with the National Institute of Mental Health and Sciences on the Kolar study. Prof Ravindranath has also received a $11m grant from the Tata Trusts for research into Alzheimer’s disease, particularly to focus on early detection—before obvious symptoms emerge. Working with mice, her team has already identified one potential biomarker for early detection of Alzheimer’s. Their findings were published in the Journal of Neuroscience, a peer reviewed journal, in December. They are now planning a study of 600 upper-middle class professionals in Bangalore as part of the project. Besides studying the progress of the disease, many believe India’s traditional medical system, Ayurveda, might provide clues for how to slow, stop or even reverse Alzheimer’s progress—a goal that has so far eluded Western pharmaceutical companies, despite spending billions of dollars. “If you look at the Alzheimer’s situation, it’s very bleak,” Prof Ravindranath says. Ten years ago, she began testing traditional Ayurvedic memory-boosting formulas on mice, with no success at first. But then she isolated the root of a plant called Withania somnifera, or Ashwaghandha in Sanskrit. It turned out that mice treated for 30 days with oral doses of purified Ashwaghandha root showed a sharp reduction in the brain of the amyloid plaque and amyloid protein—conditions that have been strongly associated with Alzheimer’s—and showed improved mental performance. “The mouse that was forgetting and had tons of amyloid—it completely reversed it,” the scientist says. Prof Ravindranath has worked to purify a large batch of the plant for toxicology tests, but her institute lacks the experience or financial muscle for serious drug development. However, she says she will keep pushing her research forward. “We need to partner with somebody now,” she says. “When we are at the stage that nothing that we think will work has worked, we should explore new avenues. And one of those is leveraging ancient knowledge.”
Translation - French En 2014, Kris Gopalakrishnan, l'un des co- fondateurs du géant des télécoms indiens Infoysys, a fait don de 35 millions de USD au nouveau Centre de Recherche sur le Cerveau de l'IIS de Bangalore. Le centre collabore avec l'Institut National de la Santé Mentale et des Sciences dans le cadre de l'étude de Kolar. Le professeur Ravindranath a également reçu une subvention de 11 millions de USD de la Fondation Tata pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer, et en particulier la détection à un stade précoce - avant que les premiers signes clairs ne surviennent. Travaillant sur les souris, son équipe a déjà identifié un biomarqueur possible de détection de la maladie d'Alzheimer. Ses résultats furent publiés en décembre dans le Journal des Neurosciences, une revue à comité de lecture. Au sein de ce projet, elle programme à présent une étude portant sur 600 professionnels de la classe aisée à supérieure de Bangalore. Outre étudier les progrès de la maladie, nombreux sont ceux qui croient que le système de médecine traditionnelle de l'Inde, l'ayurvéda, pourrait stimuler le ralentissement, l'arrêt, voire la régression du développement de la maladie d'Alzheimer -un objectif bien oublié des sociétés pharmaceutiques de l'Occident, en dépit de millions de dollars dépensés. « Si vous regardez l'état de la maladie d'Alzheimer, c'est très sombre », regrette le professeur Ravindranath. Il y a dix, elle a commencé à tester des formules de dynamisation de la mémoire à base de médecine traditionnelle ayurvédique sur des souris, au début sans obtenir de succès. Puis elle a isolé la racine d'une plante nommée l'ashwaghandha en sanscrit (ou « withania somnifera »). Chez des souris traitées pendant 30 jours par des doses orales de racine purifiée d'ashwaghandha, il a été observé une réduction drastique de la plaque amyloïde et de la présence de la protéine bêta-amyloïde -états qui ont été fortement associés à la maladie d'Alzheimer ; une amélioration de leurs performances mentales a également été observée. « La souris qui oubliait tout et avait des tonnes d'amyloïdes -elle s'est complètement rétablie », commente la scientifique. Le professeur Ravindranath a travaillé à la purification d'un grand nombre de lots de la plante en vue de tests de toxicologie, mais son institut manque d'expérience ou de soutien financier pour la mise au point d'un véritable médicament. Elle explique cependant qu'elle continuera à faire avancer sa recherche. « Nous avons besoin de partenariat avec quelqu'un à présent », déclare-t-elle. « Lorsque nous en arrivons au point de constater que malgré tout ce que nous pensions, rien n'a marché, nous devrions explorer de nouvelles pistes. Et l'une d'entre elles est d'exploiter les savoirs traditionnels. »
English to French: Pharmaceuticals General field: Medical Detailed field: Biology (-tech,-chem,micro-)
Source text - English By the 1890s the profound effect of adrenal extracts on many different tissue types had been discovered, setting off a search both for the mechanism of chemical signaling and efforts to exploit these observations for the development of new drugs. The blood pressure raising and vasoconstrictive effects of adrenal extracts were of particular interest to surgeons as hemostatic agents and as treatment for shock, and a number of companies developed products based on adrenal extracts containing varying purities of the active substance.
In 1897 John Abel of Johns Hopkins University identified the active principle as epinephrine, which he isolated in an impure state as the sulfate salt. Injected epinephrine proved to be especially efficacious for the acute treatment of asthma attacks, and an inhaled version was sold in the United States until 2011 (Primatene Mist). By 1929 epinephrine had been formulated into an inhaler for use in the treatment of nasal congestion. While highly effective, the requirement for injection limited the use of norepinephrine[clarification needed] and orally active derivatives were sought. A structurally similar compound, ephedrine, was identified by Japanese chemists in the Ma Huang plant and marketed by Eli Lilly as an oral treatment for asthma.
Following the work of Henry Dale and George Barger at Burroughs-Wellcome, academic chemist Gordon Alles synthesized amphetamine and tested it in asthma patients in 1929. Amphetamine was developed by Smith, Kline and French as a nasal decongestant under the trade name Benzedrine Inhaler. Amphetamine was eventually developed for the treatment of narcolepsy, post-encepheletic parkinsonism, and mood elevation in depression and other psychiatric indications.
Translation - French Dès les années 1890, l’effet considérable des extraits de glandes surrénales sur de nombreux types de tissus avait été découvert ; une dynamique était ainsi lancée, visant à progresser aussi bien sur les mécanismes physiques de la signalisation chimique que l’exploitation de ces observations pour développer de nouveaux médicaments. Les chirurgiens s’intéressèrent particulièrement aux effets d’élévation de la pression artérielle et vasoconstrictrice des extraits des glandes surrénales comme substances hémostatiques et comme traitement en cas de chocs. Plusieurs sociétés élaborèrent des produits basés sur des extraits de glandes surrénales contenant la substance active, avec des degrés de pureté variables. En 1897, John Abel, de l’Université Johns Hopkins [USA], identifia le principe actif nommé l’épinéphrine, qu’il isola sous une forme impure de sulfate de sodium. Sous forme d’injection, l’épinéphrine s’avéra être particulièrement efficace comme traitement ciblé des crises d’asthme, et une version inhalée fut vendue aux Etats-Unis jusqu’en 2011 (sous le nom de Primatene Mist). Dès 1929, l’épinéphrine avait été conditionnée dans un inhalateur pour être utilisée dans le traitement des congestions nasales. Bien que très efficace, les spécifications nécessaires à l’injection ont limité l’utilisation de la noradrénaline [clarification à apporter] et des dérivés actifs oraux furent recherchés.
Un composé structurellement similaire, et issu de l’arbuste Ma Huang, l’éphédrine, fut identifié par les chimistes japonais, et commercialisé par Eli Lilly sous forme de traitement oral de l’asthme. Suite aux travaux d’Henry Dale et George Barger chez au sein de Burrough-Wellcome, le chimiste universitaire Gordon Alles synthétisa l’amphétamine et la testa sur des patients asthmatiques en 1929. L’amphétamine fut développée par Smith, Kline and French comme décongestionnant nasal sous la marque Benzedrine Inhaler. L’amphétamine finit par être utilisée pour le traitement de la narcolepsie, du syndrome parkinsonien post-encéphalitique, et de l’amélioration de l’humeur dans les dépressions, ainsi que pour d’autres indications psychiatriques.
English to French: Generalities about gene editing General field: Science Detailed field: Genetics
Source text - English The idea of human cloning triggered a furore when, 20 years ago this week, Dolly the sheep was revealed to the world (see article); much fuss about nothing, some would say, looking back. Some are horrified at the prospect of people “playing God” with reproduction. Others, whose lives are blighted by childlessness or genetic disease, argue passionately for the right to alleviate suffering. Either way, the science is coming and society will have to work out what it thinks. Where have you been, my blue-eyed son? The range of reproductive options has steadily widened. AID (artificial insemination by donor, which dates back to the 19th century) and IVF (in vitro fertilisation, first used in the 1970s) have become everyday techniques. So has ICSI, intracytoplasmic sperm injection, in which a sperm cell is physically inserted into an egg, bringing fatherhood to otherwise infertile men. Last year another practice was added—mitochondrial transplantation or, as the headlines would have it, three-parent children. The world may soon face the possibility of eggs and sperm made from putative parents’ body cells (probably their skin) rather than in their ovaries and testes. Such methods separate sexual intercourse from reproduction. Most of them bring the possibility of choosing which embryo will live, and which will die. At first they can seem bewildering—disgusting, even. But one thing experience has shown is that, in this area, disgust is not a good guide to policy. AID was treated by at least one American court as a species of adultery and its progeny deemed illegitimate in the eyes of the law. IVF led to anguish among some theologians about whether “test-tube” babies would have souls. Disgust often goes along with dystopian alarm. When Dolly was announced the press was full of headlines about clone armies. In truth no one has the slightest clue how to create Übermenschen even if they wanted to.
Translation - French Il y a vingt ans tout juste cette semaine, l’idée du clonage humain a soulevé des tempêtes à la révélation de l’existence de Dolly (voir l’article) ; rétrospectivement, certains diront que ce fut beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Certains sont horrifiés à la perspective de voir des gens «se prendre pour Dieu » dans le champ de la reproduction. D’autres, dont les vies sont brisées par une maladie génétique ou l’absence d’enfants, soutiennent passionnément le droit à alléger cette souffrance. Quoi qu’il en soit, la science avance, et la société devra faire aboutir sa pensée sur ce sujet. Anne ma soeur Anne, ne vois-tu rien venir ? La palette des choix des modes de reproduction n’a cessé de s’élargir. L’insémination artificielle avec don de sperme (IAD, qui date du XIXème siècle) et la fécondation in vitro (FIV, utilisée dès les années 70) sont devenues des techniques courantes. Tout comme l’est devenue l’injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICIS), au cours de laquelle une cellule de spermatozoïde est physiquement injectée dans un ovocyte, permettant à des hommes infertiles de devenir pères. Une autre pratique est venue s’ajouter à cela l’année dernière : la transplantation mitochondriale, ou, communément nommée dans les médias, le bébé à trois parents. Il se pourrait que le monde doive rapidement faire face à la possibilité que les ovocytes et les spermatozoïdes soient issus de cellules des parents putatifs (probablement celles de leur peau) plutôt que de leurs ovaires et testicules. De telles méthodes séparent l’acte sexuel de la reproduction. La majorité d’entre elles offrent la possibilité de choisir quel embryon vivra, et lequel mourra. Au premier abord, elles peuvent donner le tournis - ou même dégoûter. Mais l’une des choses que l’expérience nous a enseigné, dans ce domaine, est que le dégoût est piètre inspirateur de politique. L’IAD a été considérée par au moins l’un des tribunaux américains comme une forme d’adultère, et sa progéniture jugée illégitime aux yeux de la loi. La FIV angoissa certains théologiens se demandant si les « bébés éprouvettes » avaient une âme. Le dégoût va souvent de pair avec l’agitation du chiffon rouge de la dystopie. Lors de l’annonce de l’existence de Dolly, de nombreux titres de presse parlaient d’armées de clones. En vérité, personne n’a la moindre idée de comment l’on créerait le Surhomme (le Übermenschen de Nietzsche) tant bien même le souhaiterait-on.
English to French: Generalities on alternative medicines General field: Medical Detailed field: Medical (general)
Source text - English Alternative medicine is any practice that is put forward as having the healing effects of medicine, but does not originate from evidence gathered using the scientific method, is not part of biomedicine, or is contradicted by scientific evidence or established science.
It consists of a wide variety of health care practices, products and therapies, ranging from being biologically plausible but not well tested, to being directly contradicted by evidence and science, or even harmful or toxic. Examples include new and traditional medicine practices such as homeopathy, naturopathy, chiropractic, energy medicine, various forms of acupuncture, traditional Chinese medicine, Ayurvedic medicine, Sekkotsu, and Christian faith healing. The treatments are those that are not part of the science-based healthcare system, and are not clearly backed by scientific evidence.
Translation - French La médecine alternative comprend toute pratique dont on met en avant les effets médicaux en termes de guérison, mais qui ne tire pas son origine dans l'accumulation de preuves fournies par une méthode scientifique, qui ne fait pas partie de la biomédecine, ou qui est contredite par des preuves scientifiques ou une science établie. Elle consiste en une large variété de pratiques, produits ou thérapies liés aux soins de santé, allant du biologiquement plausible mais sans test fondé, au parfaitement contredit par la preuve et la science, ou même au dangereux ou toxique.
Les exemples comprennent des pratiques médicales nouvelles et traditionnelles, telles que l'homéopathie, la naturopathie, la chiropraxie, la médecine énergétique, les différentes formes d'acupuncture, la médecine chinoise traditionnelle, la médecine ayurvédique, les So-Kuatsu et la pratique chrétienne de guérison par la foi. Les traitements sont ceux qui ne font pas partie du système de santé basé sur la science, et ne sont pas clairement adossés à la preuve scientifique
English to French: US certification for nutritionists and dietitians General field: Science Detailed field: Nutrition
Source text - English Nutrition is the science that interprets the interaction of nutrients and other substances in food in relation to maintenance, growth, reproduction, health and disease of an organism. It includes food intake, absorption, assimilation, biosynthesis, catabolism and excretion. The diet of an organism is what it eats, which is largely determined by the availability, the processing and palatability of foods. A healthy diet includes preparation of food and storage methods that preserve nutrients from oxidation, heat or leaching, and that reduce risk of food-born illnesses. Registered dietitian nutritionists (RDs or RDNs) are health professionals qualified to provide safe, evidence-based dietary advice which includes a review of what is eaten, a thorough review of nutritional health, and a personalized nutritional treatment plan. They also provide preventive and therapeutic programs at work places, schools and similar institutions. Certified Clinical Nutritionists or CCNs, are trained health professionals who also offer dietary advice on the role of nutrition in chronic disease, including possible prevention or remediation by addressing nutritional deficiencies before resorting to drugs. Government regulation especially in terms of licensing, is currently less universal for the CCN than that of RD or RDN.
Translation - French La nutrition est la science qui interprète l’interaction des nutriments et autres substances de la nourriture avec le maintien, la croissance, la reproduction, la bonne santé et la maladie d’un organisme. Elle comprend l’apport d’aliments et leur absorption, assimilation, biosynthèse, catabolisme et excrétion. Le régime alimentaire d’un organisme est ce qu’il mange, ce qui est largement déterminé par la biodisponibilité, la transformation et la sapidité des aliments. Un régime sain inclut des techniques de préparation et stockage des aliments qui préservent les nutriments de l’oxydation, de la chaleur ou de la lixiviation, et qui réduisent le risque d’intoxications alimentaires. Les diététiciens-nutrionnistes diplômé d’Etat (RD ou RDN) sont des professionnels qualifiés qui fournissent des conseils quant à une alimentation saine fondée sur des preuves. Ceci comporte une remise à plat des apports alimentaires, un examen approfondi de ce qu’est la bonne santé alimentaire, ainsi qu’un programme personnalisé de traitement nutritionnel. Ils fournissent également des programmes préventifs et curatifs sur les lieux de travail, dans les écoles et autres institutions du même type. Les Nutritionnistes Cliniciens Certifiés (ou NCC) sont des professionnels de santé expérimentés qui offrent eux aussi des conseils diététiques sur le rôle de la nutrition dans les maladies chroniques, notamment en termes de prévention ou remédiation possibles. Actuellement, la réglementation officielle, notamment en termes d’octroi de licences, s’applique moins largement aux NCC que celle qui s’applique aux DR ou RDN.
More
Less
Experience
Years of experience: 9. Registered at ProZ.com: Jul 2018.
Situations fluctuate. Even definitions change. The
construction of an identity, of a market, depends on the context in which your
intent expresses itself. Give to the word weaver the necessary expectations and
framework to translate your identity and the sense of your message for a
tailor-made fabric. Talk to me!
Words awakener
Give savour to your message. Offer the reader a
message to savour. The word vibrates: it wags from the edge of your eye onto
your tongue. It points out your intent and your invention. Each word is worth
its weight of translation. One does not trifle with senses. Give clarity and
fragrance to your essence. Thus woven, your tartan will be made sublime to the
eye and the tongue which taste it.
French Conversation teacher
Out of the page, the word both speaks and is spoken.
It is social link, from near and far. Do you come from afar, do you come from
next door? To brush up your French without brushing tears away, the
conversation teacher holds chalk and sponge in hand: blackboard or virtual
slate. Simple tools to refresh you and guide you to chat in French, in an
informal manner.
Keywords: French translation transcreation
children's books
ecotourism local development
health nutrition
human sciences sociology, psychosociology, semiotics, communication, philosophie, anthropology
Scotland
Highlands
fantasy imagination writing