This site uses cookies.
Some of these cookies are essential to the operation of the site,
while others help to improve your experience by providing insights into how the site is being used.
For more information, please see the ProZ.com privacy policy.
Freelance translator and/or interpreter, Verified site user
Data security
This person has a SecurePRO™ card. Because this person is not a ProZ.com Plus subscriber, to view his or her SecurePRO™ card you must be a ProZ.com Business member or Plus subscriber.
Affiliations
This person is not affiliated with any business or Blue Board record at ProZ.com.
French to English: Philosophy Academic Paper General field: Social Sciences Detailed field: Philosophy
Source text - French Les designers, les architectes et les artistes se sont toujours tournés vers la nature pour imiter la beauté de ses formes et y chercher l’inspiration d’un point de vue esthétique ou pour en imiter les procédés et les comportements. Le biomimétisme (appelé également « bionique ») cherche aujourd’hui à s’inspirer de la nature pour inventer des solutions écologiques aux problèmes qui se posent dans les domaines les plus divers (l’agriculture, l’informatique, la science des matériaux, l’industrie) et pour développer des nouvelles interactions entre l’homme et ses environnements.
C’est la scientifique américaine Janine M. Benyus qui, après des années de recherches, a écrit l’ouvrage de référence sur le biomimétisme et ses multiples champs d’application . Au début de l’ouvrage, elle présente les trois dimensions entrelacées qui caractérisent à son avis le biomimétisme (du grec bios, vie et mimesis, imitation) : 1. La nature comme modèle. Le biomimétisme étudie les modèles de fonctionnement de la nature, puis les imite ou s’en inspire pour résoudre des problèmes humains ; 2. La nature comme étalon. Le biomimétisme a recours à des critères écologiques pour évaluer des innovations scientifiques et technologiques ; 3. La nature comme maître. Le biomimétisme aspire à inaugurer une nouvelle époque, fondée non pas sur ce que nous pouvons extraire du ou soustraire au monde naturel, mais sur ce que nous pouvons en apprendre.
Si l’on fait abstraction des concepts utilisés par l’auteure (modèle, étalon, maître) qui donnent l’impression que la « Nature » serait un modèle absolu à imiter, on pourrait dire que, dans le meilleur des cas, le biomimétisme est une voie ouverte pour inventer de nouveaux agencements entre le minéral, le végétal, l’animal, le cerveau humain et les machines pour les faire interagir dans l’invention des techniques, procédés et savoirs d’un genre nouveau. Le biomimétisme peut englober ainsi la plupart des activités humaines (de l’agriculture, à l’énergie, à la science des matériaux, à la médecine, jusqu’aux techniques de l’information), dans une perspective transversale à de nombreuses disciplines. Cette démarche peut aboutir à des applications à deux niveaux : au niveau de la forme (l’auteure évoque ainsi la pointe du TGV japonais inspiré du bec du martin-pêcheur ou la peinture autonettoyante tirée des nano-formes observées à la surface des feuilles de lotus) ou au niveau des matériaux, par la recherche de nouveaux matériaux qui puissent à terme constituer une alternative à une économie fondée sur une disponibilité autrefois abondante (et aujourd’hui de plus en plus réduite) de pétrole, de gaz et de charbon.
L’importance d’une démarche biomimétique dans le champ du design a été soulignée dès 1971 par Victor Papanek, dans l’ouvrage Design pour un monde réel . Papanek a très tôt défendu une vision du design comme activité responsable d’un point de vue écologique et social, conçue non pas comme une simple auxiliaire du marketing, mais comme la capacité à reconnaître et résoudre de nouveaux problèmes, comme une activité constante d’invention et d’innovation. Papanek affirme ainsi que le design d’un produit ou d’un service dépourvu de tout lien avec l’environnement sociologique, psychologique et écologique ne peut plus être acceptable et accepté. Le design en tant que recherche de solutions innovantes à des problèmes humains n’est pas concevable sans une équipe transdisciplinaire qui doit inclure également ceux qui réalisent les projets du designer et les consommateurs destinés à les utiliser. La biologie et le biomimétisme offrent des ressources essentielles dans ce processus d’invention collective.
Translation - English Designers, architects, and artists have always turned towards nature by imitating the beauty of its forms and have sought inspiration from its aesthetics, or to imitate its processes and behaviors. Today, biomimicry (also called biomimetics and “bionics”) seeks inspiration from nature in order to imagine ecological solutions to problems in a wide variety of fields (agriculture, computer science, material science, industry) and to generate new ways for humans to interact with their environment.
It was the American scientist Janine M. Benyus who, after years of research, wrote the reference work on biomimicry and its practical application in multiple fields . At the beginning of the book, she presents three intertwined dimension which characterize her position on biomimicry (from the Greek bios, life and mimesis, mimicry/imitation) : 1. Nature as model. Biomimicry studies functional models of nature, then imitates them or uses them for inspiration to solve human problems; 2. Nature as measure. Biomimicry uses ecological criteria for evaluating scientific and technological innovations; 3. Nature as mentor. Biomimicry aims to usher in a new era based not on what we can extract or subtract from the natural world, but what we can learn from it.
If we disregard the concepts presented by Benyus (model, standard, mentor), which create the impression that “Nature” should be an absolute role model, we might say that, in the best-case scenario, biomimicry is an open road for the invention of new connections between animal, vegetable, mineral, the human brain, and machines to interact in the invention of new kinds of techniques, processes and know-how.
Biomimicry can encompass most human activities (from agriculture, energy, material science, medicine, to information technology), with a cross-disciplinary perspective. This could lead to two levels of application: at the level of the form (the author points to the tip of the Japanese high-speed train inspired by the beak of a kingfisher or the self-cleaning paint drawn from the nano-forms observed on the surface of lotus leaves) or at the material level, through research on new materials which could eventually serve as an alternative to an economy based on the availability of once abundant (and increasingly shrinking today) oil, gas, and coal resources.
The importance of a biomimetic approach in the field of design was outlined in 1971 by Victor Papanek, in his work Design for the Real World: Human Ecology and Social Change . From early on, Papanek was defended a vision of design as an environmentally and socially responsible activity, conceived not as mere arm of marketing, but the ability to recognize and solve new problems, with constant invention and innovation.
Papanek states as well that the design of a product or service void of any connection to the sociological, psychological, or ecological environment can no longer be considered acceptable or accepted. Design as a way to research innovative solutions to human problems is inconceivable without an interdisciplinary team, which must equally include project designers as well as consumers for whom the products were intended. Biology and biomimicry provide essential resources in this process of collective creativity and invention.
French to English: Newsletter Packaging Company General field: Marketing Detailed field: Materials (Plastics, Ceramics, etc.)
Source text - French L’emballage est un objet destiné à contenir, protéger, transporter un produit du producteur au consommateur mais également comme support de présentation et bien d’autres fonctions.
La protection durant les différentes phases de vie du produit est essentielle.
Vous connaissez votre produit, nous connaissons nos emballages
Définissons ensemble le besoin.
Protection du produit : les facteurs clefs
Tous les jours je consomme du pain que je préfère frais, mais il en reste toujours.
Du coup le lendemain mon pain est sec. Et puis j’ai trouvé une solution : il se conserve mieux à l’intérieur du four, il ne sèche pas. Est-ce que vos croquettes peuvent sécher ? Est-ce que ma chienne Flore aime les croquettes sèches ?
Translation - English Packaging is an object intended to contain, protect, transport a product from the producer to the consumer but it also represents and accomplishes many other functions. Protection during the various phases of the product life is essential.
You know your products, we know our packaging.
Let’s define your needs together.
Product Protection: Key Factors
I prefer eating fresh bread every day, but there is always some left over. So, the next day my bread became dry. Then I found a solution: putting it in the oven preserves it better; it will not dry out. Do your kibbles get dry? Does my dog Flora like dry kibbles?
More
Less
Translation education
Bachelor's degree - Ohio State University
Experience
Years of experience: 15. Registered at ProZ.com: Feb 2016.