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Jan 8, 2015 21:21
9 yrs ago
German term
Redefreiheit
German to French
Other
Government / Politics
Politique
Bonsoir,
Je dois traduire le concept de "Redefreiheit" dans le cadre de l’actualité récente. Pourriez-vous m’indiquer des traductions pertinentes ?
Il en est de même pour les concepts de "Zensur" et de "Mäßigkeit". Merci d’étayer votre réponse avec des exemples récents (voir questions précédentes).
Sur ce, bonne soirée à Messieurs Maud & Rateurs.
Je dois traduire le concept de "Redefreiheit" dans le cadre de l’actualité récente. Pourriez-vous m’indiquer des traductions pertinentes ?
Il en est de même pour les concepts de "Zensur" et de "Mäßigkeit". Merci d’étayer votre réponse avec des exemples récents (voir questions précédentes).
Sur ce, bonne soirée à Messieurs Maud & Rateurs.
Proposed translations
(French)
5 | Liberté d'expression mais pas trop quand même |
Frédérique Bath M'Wom
![]() |
Proposed translations
12 hrs
Liberté d'expression mais pas trop quand même
Fais-je erreur ?
Note from asker:
La liberté de la presse ne meurt que si on ne s’en sert pas, dixit notre palmipède national. Voir la citation de Neville Brothers proposée par Jonathan : "there's freedom of speech as long as you don't say too much" Merci à toutes et tous d’avoir contribué.. |
Discussion
Je pense à Leni Riefenstahl, c'est la première qui me vient - tout en sachant que je connais ses actes, mais pas ses convictions.
Je pense à celles et ceux qui font les discours des dictateurs et de tous les manipulateurs plus ou moins abusifs ou totalitaires. Ce sont aussi des artisans de la parole, forcés ou non, on ne sait pas.
Je pense (dans un tout autre registre) à la controverse sur le racisme et le sexisme de Pierre de Coubertin (alors qu'on a quand même réussi à glisser dans la base de ce que les enfants sont supposés apprendre actuellement le "les valeurs humanistes et universelles du sport" (source : socle commun de compétences, "de développer par une pratique raisonnée, comme acteurs et comme spectateurs, "), perso, quand je lis ça, je m'accroche à ma chaise pour ne pas tomber).
Bref, tout ça pour dire que ce sont des convictions politiques et pas des convictions automatiques qui découleraient de notre profession.
Bonne soirée.
J'avais bien compris. Et en même temps, j'ai relevé l'impératif comportant une ambiguïté entre injonction et suggestion de "abonnons-nous".... car l'objectif peut être double : - exprimer sa solidarité autrement que par de belles paroles - agir pour le rétablissement de ce qui a été symboliquement attaqué. (Peut-être y a-t-il d'autres objectifs en plus, mais ce sont ceux que je vois, moi).
Ma première réaction a aussi été de me dire que j'allais envoyer un don. Et puis j'ai réfléchi : qu'est-ce que je souhaite soutenir ? Cela sera-t-il efficace d'envoyer à C.H. ? Bon, connaissant les loustics, on peut supposer qu'une fois épongées les difficultés de trésorerie qu'il me semble qu'ils avaient, ils auraient reversé les surplus pour quelque chose d'utile (l'équipe de l'édition de la semaine prochaine l'a dit : ils n'ont jamais eue autant de moyens qu'aujourd'hui pour faire un édition).
Bref.... s'abonner..... c'est aider C.H. en tant que journal, et non en tant que représentant parmi d'autres d'"usagers" de la liberté d'expression ou de victimes de la stupidité totalitaire.
Ce qui fait que, pour ma part, je suis revenue à mes projets de dons habituels : le Refuge, la Cimade,
C'était au nom de ce principe que j'avais proposé de m'abonner à Charlie Hebdo. Le journal n'a jamais fait partie de mes lectures. Mais ils avaient le droit de dire ce qu'ils pensaient et c'est ce droit qui vient d'être bafoué. En tant qu'artisans de la parole, nous devrions tous être choqués par cela. Et, au nom de notre outil de travail, nous devrions nous montrer solidaires avec ceux qui ont perdu la vie.
Aller commettre des atrocités similaires par haine ou par esprit de revanche ne fait pas partie du programme. Je condamne de tels gestes autant que j'ai condamné ce qui s'est passé mercredi dernier. Ne mélangeons pas.
Une fois passés ou réduits le deuil et la douleur, il faudra veiller aux changements politiques et sociétaux qui en découleront.
Va-t-on nous ressortir le "zéro de conduite pour les moins de trois ans" ?
Va-t-on revoir des ratonnades ? (Aujourd'hui déjà des arabes musulmans ou non se font insulter à Paris).
Sur quelles grilles d'analyse vont se fonder les décisions futures ?
Quelles approches ? Quelles analyses géopolitiques ? Quelles analyses psychologiques ? Quels solutions pour neutraliser et quelles solutions pour prévenir ? Etc.
(Et accessoirement, qu'est-on en train de nous faire passer en douce pendant que tout le monde regarde ailleurs ? Ce type d'évènement est parfait pour en profiter pour signer une ou deux choses qui ne seraient jamais passée aussi facilement sinon.)
Ici sur le "faut s'abonner"... m'enfin, j'ai lu C.H., je n'ai pas aimé leur style. Soit c'est le temps du deuil, et l'on se tait. Soit c'est le temps de parler, et l'on sort du pathos miévreux qui consiste à "coller" aux victimes.
Il y deux niveaux complètement différents ici : la douleur de ceux qui les aimaient, en tant qu'individus ou en tant que journal, et la stupeur et la solidarité de ceux pour qui la liberté d'expression est une aspiration fondamentale. Nombreux sont ceux qui ont les deux en même temps, mais l'une relève d'un deuil personnel, l'autre de la construction de société et de notre liberté à toutes et tous.
"Au final, la charge symbolique actuelle est tout ce contre quoi Charlie a toujours travaillé : détruire les symboles, faire tomber les tabous, mettre à plat les fantasmes, déplore-t-il. Le symbolisme au sens large, tout le monde peut en faire n’importe quoi. Même Poutine pourrait être d’accord avec une colombe de la paix."
"On fait porter sur nos épaules une charge symbolique qui n’existe pas dans nos dessins et qui nous dépasse un peu. Je fais partie des gens qui ont du mal avec ça", confie-t-il. "Au regard du monde on est un putain de fanzine, un petit fanzine de lycéen" , proteste le dessinateur. "Ce sont des gens qui ont été assassinés, pas la liberté d’expression ! Des gens qui faisaient des petits dessins dans leur coin."
(pas tout à fait d'accord avec lui sur cette dernière phrase, mais d'accord avec le fait que l'effet de "mode" est naze.
J'ajoute que je trouve que le slogan est nul (c'est bien, maintenant que les gens de Charlie même commencent à le dire, on peut le dire aussi en espérant ne pas se faire lyncher )).
Je suis pour la liberté de parole et pour le respect de la religion - et surtout je suis sous le choc en ce moment au point que je n'arrive pas à me taire (même si je ne sais pas vraiment si on traite un problème de terminologie ici ou un problème politique...)
Quelle que soit la taille du bateau, il y a obligation d'avoir ce pavillon à bord.
Alors faites en sorte que même les océans soient CHARLIE en le hissant fort et clair pour transformer ce signal de détresse qui est la nôtre, en symbole de la liberté et de la solidarité !
Oh là ! Faire un don ou une action de solidarité quelle qu'elle soit est une chose, passer un an à recevoir des dessins de poils du cul en est une autre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liberté_d'expression
L'article 19 de la Décla Univ. des droits de l'Homme garantit que « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit. »
"Zensur" - hier: "censure"
http://www.atlantico.fr/decryptage/charlie-hebdo-prix-censur...
"la censure frappe":
http://www.europe-israel.org/2015/01/charlie-hebdo-11-morts-...
"Mäßigung" - "modération"
A quoi sert un traducteur ou un interprète bâillonné ?