Glossary entry (derived from question below)
French term or phrase:
lecteur ordinaire de la chambre
English translation:
Reader in ordinary of the privy chamber
Added to glossary by
Charles Davis
Jul 24, 2018 11:23
6 yrs ago
3 viewers *
French term
lecteur ordinaire de la chambre
French to English
Social Sciences
History
EN-UK
This was the post of a person in the court of Louis XIV. Is there a recognised English translation of this term? If not, have you any erudite suggestions.
Proposed translations
(English)
4 +2 | Reader in ordinary of the privy chamber | Charles Davis |
4 +1 | chamber-reader in ordinary (to Louis XIV) | Kevin Oheix |
4 -1 | all-year bedchamber reader | Francois Boye |
Change log
Jul 26, 2018 10:33: Charles Davis Created KOG entry
Proposed translations
+2
1 day 8 hrs
Selected
Reader in ordinary of the privy chamber
As suggested in the discussion; see there for references. I think this is a reasonably accurate rendering using terms characteristic of English/British court posts.
Peer comment(s):
neutral |
Francois Boye
: You have not proven that those readers were scholars
5 hrs
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As I have already pointed out, you are confusing the lecteurs of the Collège Royal with the lecteurs de la chambre.
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agree |
ph-b (X)
: and with the information supplied in the discussion.
9 hrs
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Many thanks, ph-b :-)
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agree |
Steve Robbie
1 day 13 hrs
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Many thanks, Steve :-)
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4 KudoZ points awarded for this answer.
Comment: "Thanks Charles!"
-1
7 hrs
all-year bedchamber reader
bedchamber= the King's bedchamber
Chambre et Cabinet du Roi: Secrétaires, Lecteurs
These positions are those of secretaries (in the litteral sense of those who actually wrote dispatches) and readers. Nobility was required for these offices, and their holders enjoyed the rank of commensaux. There were lower positions of courriers, bookbinder, keeper of maps, antiquary, etc.
http://www.heraldica.org/topics/france/MaisonDuRoi.htm
Ordinaire:
♦ HIST. [En parlant des officiers de la maison du Roi] Qui remplit ses fonctions toute l'année ou de manière habituelle. Anton. extraordinaire.Maître d'hôtel ordinaire. Médecin ordinaire (Ac.). Musicien ordinaire de la musique du roi, de la chapelle du roi (Ac. 1835-1935). Sur ce brick, se trouvait également un gentilhomme ordinaire de la chambre de SM le Roi Charles X (Balzac,E. Grandet,1834, p.234).C'était pourtant ce que le peintre ordinaire de sa majesté voulait exiger de notre dévouement (Reybaud,J. Paturot,1842, p.246).
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Note added at 1 day 2 hrs (2018-07-25 13:27:06 GMT)
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T.L.F.I is the source for this specific meaning of 'ordinaire'
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Note added at 1 day 2 hrs (2018-07-25 14:01:45 GMT)
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Création des lecteurs royaux puis professeurs royaux
Plan du quartier du collège royal et du collège de Cambrai au XVIIIe siècle.
Le Collège Royal par Claude Chastillon - 1612
Entrée principale du Collège de France, au no 11 place Marcelin-Berthelot.
Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie », le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège de « lecteurs royaux », en se basant sur ce qui se faisait au collège des trois langues de Louvain3. Des humanistes payés par le roi sont chargés d’enseigner des disciplines que l'université de Paris ignorait3.
Deux postes de lecteurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, mais en 1530 on trouve cinq lecteurs rapidement devenus six4 :
deux lecteurs en grec : Pierre Danes et Jacques Toussain,
deux puis trois en hébreu : François Vatable, Agacio Guidacerio puis Paul Paradis,
un en mathématiques : Oronce Fine,
puis ce nombre passa rapidement à dix avec :
l'éloquence latine, avec Bartholomaeus Latomus, en 1534,
les langues orientales avec Guillaume Postel en 1538,
un lecteur de philosophie grecque et latine avec Francesco Vimercato en 1542,
un lecteur en médecine avec Guido Guidi en 1542.
Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout), restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France1. Les lecteurs royaux bénéficient des privilèges attachés aux conseillers du roi et à ses commensaux, avec droit de committimus. Une chaire de mathématiques est remplie à partir 1576 en application du testament de Pierre de La Ramée appelée chaire de Ramus (Maurice Bressieu). Il y a dix-sept chaires à la fin du XVIe siècle avec la création de la chaire d'arabe (Arnoult de Lisle), ramenées à 14 par Henri IV, mais qui spécialise une chaire de médecine en chaire d'anatomie, botanique et pharmacie (Pierre Ponçon). La chaire de droit canon (Hugues Guijon) est créée par Louis XIII, Louis XIV ajoute la chaire de syriaque (Barthélemy d'Herbelot de Molainville). Une charge d'inspecteur est créée en 1688 en faveur d'un des professeurs pour représenter le collège auprès des différentes autorités publiques.
Les premiers lecteurs royaux ont été nommés par le roi sous l'influence de Guillaume Budé. À la suite de la contestation par Pierre de La Ramée de la compétence de Jacques Charpentier à occuper la chaire de mathématiques, Charles IX a instauré en 1566 la publicité de la vacance des chaires de professeurs. On constate cependant que les chaires ont continué à être acquises par un disciple d'un titulaire par survivance quand il a assuré l'intérim de certains cours. Le Grand aumônier de France, Jacques Amyot, a eu un grand pouvoir sur le collège qui a été conservé par ses successeurs jusqu'en 16715.
Le Collège de France a inspiré, à la fin du siècle des Lumières, les fondateurs du Conservatoire national des arts et métiers.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Collège_de_France
Chambre et Cabinet du Roi: Secrétaires, Lecteurs
These positions are those of secretaries (in the litteral sense of those who actually wrote dispatches) and readers. Nobility was required for these offices, and their holders enjoyed the rank of commensaux. There were lower positions of courriers, bookbinder, keeper of maps, antiquary, etc.
http://www.heraldica.org/topics/france/MaisonDuRoi.htm
Ordinaire:
♦ HIST. [En parlant des officiers de la maison du Roi] Qui remplit ses fonctions toute l'année ou de manière habituelle. Anton. extraordinaire.Maître d'hôtel ordinaire. Médecin ordinaire (Ac.). Musicien ordinaire de la musique du roi, de la chapelle du roi (Ac. 1835-1935). Sur ce brick, se trouvait également un gentilhomme ordinaire de la chambre de SM le Roi Charles X (Balzac,E. Grandet,1834, p.234).C'était pourtant ce que le peintre ordinaire de sa majesté voulait exiger de notre dévouement (Reybaud,J. Paturot,1842, p.246).
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Note added at 1 day 2 hrs (2018-07-25 13:27:06 GMT)
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T.L.F.I is the source for this specific meaning of 'ordinaire'
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Note added at 1 day 2 hrs (2018-07-25 14:01:45 GMT)
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Création des lecteurs royaux puis professeurs royaux
Plan du quartier du collège royal et du collège de Cambrai au XVIIIe siècle.
Le Collège Royal par Claude Chastillon - 1612
Entrée principale du Collège de France, au no 11 place Marcelin-Berthelot.
Sa fondation remonte à l’époque de François Ier, lorsqu’en 1530 son « maître de librairie », le grand traducteur d’œuvres antiques Guillaume Budé, lui suggère d’instituer un collège de « lecteurs royaux », en se basant sur ce qui se faisait au collège des trois langues de Louvain3. Des humanistes payés par le roi sont chargés d’enseigner des disciplines que l'université de Paris ignorait3.
Deux postes de lecteurs furent initialement créés, un pour le grec et un pour l’hébreu, mais en 1530 on trouve cinq lecteurs rapidement devenus six4 :
deux lecteurs en grec : Pierre Danes et Jacques Toussain,
deux puis trois en hébreu : François Vatable, Agacio Guidacerio puis Paul Paradis,
un en mathématiques : Oronce Fine,
puis ce nombre passa rapidement à dix avec :
l'éloquence latine, avec Bartholomaeus Latomus, en 1534,
les langues orientales avec Guillaume Postel en 1538,
un lecteur de philosophie grecque et latine avec Francesco Vimercato en 1542,
un lecteur en médecine avec Guido Guidi en 1542.
Dès lors le Collège royal, dont la devise est « Docet omnia » (Il enseigne tout), restera un des lieux d’excellence de la transmission du savoir en France1. Les lecteurs royaux bénéficient des privilèges attachés aux conseillers du roi et à ses commensaux, avec droit de committimus. Une chaire de mathématiques est remplie à partir 1576 en application du testament de Pierre de La Ramée appelée chaire de Ramus (Maurice Bressieu). Il y a dix-sept chaires à la fin du XVIe siècle avec la création de la chaire d'arabe (Arnoult de Lisle), ramenées à 14 par Henri IV, mais qui spécialise une chaire de médecine en chaire d'anatomie, botanique et pharmacie (Pierre Ponçon). La chaire de droit canon (Hugues Guijon) est créée par Louis XIII, Louis XIV ajoute la chaire de syriaque (Barthélemy d'Herbelot de Molainville). Une charge d'inspecteur est créée en 1688 en faveur d'un des professeurs pour représenter le collège auprès des différentes autorités publiques.
Les premiers lecteurs royaux ont été nommés par le roi sous l'influence de Guillaume Budé. À la suite de la contestation par Pierre de La Ramée de la compétence de Jacques Charpentier à occuper la chaire de mathématiques, Charles IX a instauré en 1566 la publicité de la vacance des chaires de professeurs. On constate cependant que les chaires ont continué à être acquises par un disciple d'un titulaire par survivance quand il a assuré l'intérim de certains cours. Le Grand aumônier de France, Jacques Amyot, a eu un grand pouvoir sur le collège qui a été conservé par ses successeurs jusqu'en 16715.
Le Collège de France a inspiré, à la fin du siècle des Lumières, les fondateurs du Conservatoire national des arts et métiers.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Collège_de_France
Note from asker:
I'm afraid that "lecteurs royaux" at the Collège de France had no connection whatsoever with a "lecteur ordinaire de la chambre" (other than the fact of being literate). Pointing out that "ordinaire" meant "Qui remplit ses fonctions toute l'année ou de manière habituelle," doesn't mean it can be translated as "all-year". The English translation has to be in a suitable register and, preferably, use terminology that would be employed in the English royal court. |
Peer comment(s):
disagree |
Steve Robbie
: For the reasons explained by the asker.
20 hrs
|
see my response to Finch
|
+1
1 day 12 hrs
chamber-reader in ordinary (to Louis XIV)
"Jamyn was secretary and chamber-reader in ordinary to Charles IX"
https://books.google.fr/books?id=vdpeAAAAcAAJ&pg=PA329&lpg=P...
https://books.google.fr/books?id=vdpeAAAAcAAJ&pg=PA329&lpg=P...
Note from asker:
Well done for finding a 1795 reference! However, a brief glance at it shows that the English used is very 18th century and not really a good guide for the phrasing of a modern translation. I certainly would avoid "chamber-reader", which sounds too much like "chamber-pot". Generally, that sort of hyphenated form (in this case: 18th century, semi-formal), is fine for terms that will be immediately recognised by and familiar to the intended readership, but not otherwise. |
Peer comment(s):
agree |
Francois Boye
: I agree because you have proven that this kind of reader was a scholar.
1 hr
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neutral |
Charles Davis
: This is accurate, and indeed it was suggested early on in this discussion. I agree with B D Finch that "chamber-reader" is stylistically inappropriate, and that is why I suggested an alternative more in keeping with English court terminology.
10 hrs
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Discussion
François, you say "The College de France readers were in charge of entertaining the King". This is nonsense: it is quite untrue. They were academics and their job was research and teaching. And although "Reader" is an academic rank in the UK to this day (one step below Professor), it is confusing and inappropriate to call the lecteurs of the Collège Royal "readers" in English.
I repeat once more: we are talking about two different kinds of "lecteur". It is possible, in principle, that someone could have been both lecteur du roi in the sense of professor at the CR and lecteur de la chambre, but they are different posts, and a lecteur de la chambre was not a professor at the CR (Jamyn and La Mesnardière himself were the former but not the latter).
"...had read the fourth canto to Charles IX..."
https://books.google.fr/books?id=KboW6-hv4aYC&pg=PA429&lpg=P...
"...becoming reader in 1571"
https://books.google.fr/books?id=a-bQWb8NFYYC&pg=PA28&lpg=PA...
I say research because the College de France was the personnification of the Renaissance, as opposed to La Sorbonne, the medieval institution.
I think it's important not to confuse the "lecteurs royaux", professors at the Collège de France, with these "lecteurs" at court; they are not the same thing at all, though it's possible, in principle, that someone might have held both positions.
ph-b and BDF: Thank you very much for your encouragement. I feel I've added very little to what ph-b had contributed before I arrived, but perhaps the "privy chamber" just gives it the right ring.
François: I would say British monarchs have generally been less inclined than their French counterparts to surround themselves with such people at court. However, I don't think this has any bearing on how or whether or how to translate this title. France was certainly not unique in having readers to the king or queen, whose main though not only job was to read to them out loud. This is from the useful book mentioned previously by Steve R:
"Many courts institionalized the post of official "reader," a scholar-secretary whose responsibilities might include reading and excerpting classics, interpreting texts on political themes, and advising their employers, in addition to providing enjoyable hours from the pages of books such as Orlando Furioso, Gargantua, or Don Quixote. Queen Elizabeth had as "reader to her majesty;" François Ier, his “lecteur ordinaire du roi”; and Louis XIV, by all indications, preferred to relish literature as something heard, whether on stage or in the salon.”
https://books.google.es/books?id=MQxKAQAAQBAJ&pg=PA149
'The king's lodgings were under the care of the Grand Chambellan (Great Chamberlain).'
Since Francois I, French kings have surrounded themselves with intellectual and scientific courtisans from academia. My question to you is whether English kings had the same habits.
If your answer is negative, then I think it is pointless to translate the expression 'lecteur ordinaire de la chambre' in English
.https://books.google.com/books?id=0iEVAAAAQAAJ&pg=PA332&lpg=...
https://www.journals.uchicago.edu/doi/abs/10.2307/2857118
The College de France readers were in charge of entertaining the King
Personne dont l’office, la fonction est de faire la lecture à un personnage important pour le distraire.
Lecteur du Roi au Collège de France ; Mlle de Chantoiseau, lectrice de la reine.
— A propos, dit-il en me rappelant, Marçais vous a-t-il prévenu que vous aurez peut-être l’occasion d'utiliser parfois votre talent de lecteur auprès de la grande-duchesse ? — (Pierre Benoit, Kœnigsmark, 1918)
https://ledodosouslefilao.wordpress.com/tag/eveque-de-macon-...
If you wanted to put the above as an answer, I could award points. Otherwise, I shall close the question without awarding points.
"Chamber-reader" would do, but it doesn't ring true to me.
"Lecteur, est aussi chez le Roy un titre de Charge, dont la fonction est de lire devant le Roy. Lecteur du Roy. il a acheté une Charge de Lecteur."
http://artflx.uchicago.edu/cgi-bin/dicos/pubdico1look.pl?str...
And ordinaire means:
"Ordinaire, Se dit aussi des Officiers de la Maison du Roy, qui ont droit de servir toute l'année, au deffaut des Officiers qui sont en quartier. Maistre d'Hostel ordinaire. Medecin ordinaire."
So "in ordinary" fits pretty well:
"in ordinary. (in titles) by permanent appointment, especially to the royal household. 'painter in ordinary to Her Majesty'."
https://en.oxforddictionaries.com/definition/ordinary
And "de la chambre" means a courtier with access to the privy chamber. In English couirt language "of the privy chamber" and "of the bedchamber" are more prestigious and imply more intimate personal access to the monarch than "of the chamber". I think "reader in ordinary of the privy chamber" would be a possibility here.
https://books.google.fr/books?id=xuRHAAAAMAAJ - Alexander Chalmers - 1814 - Biography
... of Greek words, and his style is more natural, simple, and pleasing. Jamyn was secretary and chamber. reader in ordinary to Charles IX. and died about 1585.)