Non-ProZ.com Mar 25, 2005:

More context. Here is what comes before the section above: La pr�sence de l�homme � travers les �ges

Il y a environ 18 000 ans, la calotte glaciaire d�passait ici les 3 kilom�tres d��paisseur. La plaine du Saint Laurent ne fut lib�r�e de ses glaces que vers 12 000 AA quand le glacier commen�a alors progressivement � retraiter vers le nord. Au fur et � mesure que la v�g�tation et la faune s�y installaient, les Am�rindiens allaient occuper les espaces lib�r�s. Ainsi, c�est � la p�riode postarcha�que, c�est-�-dire il y a environ 3 500 ans, que d�buta v�ritablement le peuplement de la r�gion du grand lac Mistassini. Cette derni�re occupe donc une place de choix dans le patrimoine arch�ologique du Qu�bec. Non seulement y trouve-t-on une des plus importantes sources de mati�re lithique utilis�e par les Am�rindiens au cours de la pr�histoire, le quartzite de Mistassini, mais c�est aussi dans cette r�gion que se sont d�roul�s les premiers grands projets de recherche arch�ologique multidisciplinaire dans le Nord-du-Qu�bec. Ces projets ont culmin� en 1969 avec la publication d�une synth�se intitul�e Mistassini-Albanel. Contribution � la pr�histoire du Qu�bec des auteurs Martijn et Rogers. La premi�re cons�quence de cette recherche a �t� le classement, � titre de bien culturel, de la Colline Blanche (Wapushakamikw), � la fois un lieu sacr� et un site d�exploitation du quartzite de Mistassini. Notons qu'au Qu�bec, il s'agit du premier site arch�ologique � avoir obtenu cette reconnaissance.

Les outils fa�onn�s � partir du quartzite de Mistassini, cette pierre siliceuse, �taient tr�s convoit�s par les autres nations am�rindiennes. Par le troc, de g�n�ration en g�n�ration, certains de ces outils se sont retrouv�s jusqu�en Nouvelle-Angleterre et en Minganie.

Depuis le milieu des ann�es 1990, le Grand Conseil des Cris a reconnu l�importance de ce patrimoine culturel et a mis sur pied un programme structur� de recherches arch�ologiques qui b�n�ficie de l�expertise de David Denton et de Jean-Yves Pintal. Des fouilles successives ont �t� r�alis�es avec la participation de trappeurs connaissant bien les lieux.