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French to English: It's not for lack of money! General field: Bus/Financial Detailed field: Economics
Source text - French Ce n’est pas parce que l’État n’a plus d’argent et que les caisses sont vides qu’il ne peut plus rien. C’est le diktat de l’idéologie néolibérale qui l’empêche d’imprimer de l’argent. Si aujourd’hui il ne peut plus rien, cette impuissance et cette paralysie de l’état font les affaires des néolibéraux qui ne se sont pourtant pas privés de faire appel à lui lorsque le système était au bord de l’implosion. Aujourd’hui, c’est sauver le capitalisme que de reconnaître qu’il est impossible d’attendre de sa part l’établissement du plein emploi. En effet, pas plus le capitalisme que les marchés financiers – qui en sont la sécrétion la plus visible et la plus agaçante – n’ont vocation de philanthrope et c’est précisément pourquoi l’intervention de l’État s’avère vitale pour rasséréner l’économie, garantir et préserver l’emploi, réprimer les abus. Si l’État décide de ne pas entrer dans le processus de création monétaire, sa seule source de financement reste l’émission d’obligations, sachant que les sommes empruntées à l’intérieur de ses frontières nationales seront forcément soustraites à l’activité économique et lui feront défaut. Chaque euro emprunté par l’État à ses nationaux sera ainsi un euro de moins qui manquera à l’investissement, aux crédits consentis aux entreprises et à la consommation. Dans la même logique, les emplois créés grâce aux dépenses étatiques sont autant d’emplois qui ne le seront pas par le secteur privé. En effet, les stimuli de l’État permettront de construire de nouvelles écoles et de rénover le réseau routier, autant de travaux et de dépenses qui seront clairement effectués au détriment de l’industrie et du secteur des services. Il va de soi que la bonne gouvernance des affaires publiques penche vers la sobriété et qu’il est nettement plus avantageux – non seulement pour les comptes publics mais surtout pour développer les initiatives et les intelligences – que ce soit le secteur privé qui fasse vivre et prospérer l’économie. Pour autant, les déficits publics sont rarement creusés par choix ou de gaieté de cœur par les autorités politiques, mais plutôt par une nécessité impérieuse de suppléer aux carences et aux faiblesses du secteur privé. Il est donc fondamental de comprendre que les déficits publics ne sont que la conséquence de la baisse de la demande agrégée et non leur cause. Déficits qui seront automatiquement résorbés lorsque l’économie se redressera. En s’endettant, en réduisant les impôts, en multipliant les dépenses, l’État ne fait que combler des lacunes et boucher des trous laissés par le secteur privé. Le circuit économique fonctionne en effet selon le schéma des vases communicants, c’est-à-dire qu’un domaine d’activité ne peut générer des profits que si un autre dépense ou s’endette au même moment.
Ce faisant, l’État remplit son devoir de salut public et remet les gens au travail en assumant, au moins partiellement, la mission d’investissement dans l’économie, provisoirement suspendue par le secteur privé dans la tourmente. À cet effet, les réductions d’impôts représentent un levier qui certes compte, mais dont l’efficacité est assez limitée car pratiquement sans impact sur les profits des entreprises et sur les revenus des privés. De même pour le maintien des taux d’intérêt à des niveaux bas, qui ne favorisera pas de manière significative les prêts en faveur de l’économie réelle car les détenteurs de capitaux se tourneront vite vers des investissements plus lucratifs. Quant à la création monétaire, si elle est vitale et si elle est indiscutablement de mise en période de crise, elle ne saurait perdurer éternellement du fait de ses implications inflationnistes et du mauvais pli qu’elle insuffle aux agents économiques qui, sachant pouvoir compter sur la générosité de l’État, seraient capables de se lancer dans les aventures les plus hasardeuses. L’État est donc attendu ailleurs, son action la plus efficace et la plus constructive se situant à un autre niveau, celui de la stabilisation et de la régulation de l’investissement privé. Il n’est nullement question pour la puissance publique de nationaliser les entreprises, mais de nouer des partenariats avec l’ensemble des opérateurs du secteur privé afin que son action – désintéressée par le profit et toute tournée vers l’intérêt général – agisse comme régulatrice et comme canalisatrice des investissements privés. Plus ou moins étroite selon les domaines d’activité, selon la santé des entreprises et en fonction de l’impact d’un secteur donné sur l’ensemble de l’économie, cette coopération doit tendre vers la réalisation du plein emploi qui ne saurait s’accomplir sans l’effet stabilisateur de l’État. Contrairement à ce que prétendent les théories monétaristes, l’avenir est incertain, les informations à notre disposition incomplètes et les marchés imparfaits, ce qui rend ces partenariats et ces initiatives conjoints entre secteurs public et privé incontournables, et ce, pour le plus grand bénéfice de la croissance, du pouvoir d’achat et de l’emploi. Il convient donc de réhabiliter l’État qui a toute sa place dans le système économique, à condition qu’il puisse exercer son emprise de manière rationnelle et loin des calculs politiciens. Seul l’État peut en effet réduire l’incertitude.
Translation - English It is not for lack of money, nor for its empty coffers that the State can no longer do anything. It is the diktat of neo-liberal ideology that prevents it from printing money. If today it can no longer do anything, the State’s powerlessness and paralysis does the business of neo-liberals who nevertheless were not shy about asking the State for help when the system was on the brink of collapse. Today, saving capitalism is to admit that it is impossible to expect from it the establishment of full employment. Indeed, neither Capitalism nor her financial markets – which are her most visible and irritating offspring – have the vocation of philanthropy, and that is precisely why State intervention proves paramount in restoring calm to the economy, guaranteeing and preserving jobs, and quelling abuses. If the State decides to not get into the business of printing money* the only source of financing remains the issuance of bonds, knowing that sums borrowed from inside its own borders inevitably reduces economic activity at a cost to the nation. Every euro borrowed by the State from its citizens will thus mean one less euro available for investment, one less euro available for credit extended to businesses and one less euro available for consumption. By the same logic, jobs created by state spending are equal to the jobs that will not be created in the private sector. In fact, State stimulus funds enable the construction of new schools or the renewal of the highway system, work and spending clearly done at the expense of industry and the service sector. It goes without saying that good governance of public affairs requires restraint and that it is clearly more beneficial – not only for public coffers, but most of all for developing initiatives and knowledge – that it be the private sector that breathes life and prosperity into the economy. Furthermore, public deficits are rarely dug by design or with happy hearts by political authorities, but rather by the urgent necessity to make up for the deficiencies and weaknesses of the private sector. It is therefore essential to understand that public deficits are nothing more than the consequences of lower aggregate demand and not their cause. Deficits that will automatically be absorbed when the economy recovers. Incurring debt, reducing taxes and increasing expenses, the State is only bridging the gap and filling in the holes left by the private sector. The economic cycle works, in effect, like a series of interconnected chambers, that is to say that one area of activity can only generate profits if another one spends or incurs debt at the same time.
In so doing, the State fulfils its duty of public welfare and puts people back to work while assuring, at least partially, its mission of investing in the economy, suspended temporarily by the private sector during the storm. To this end, reductions in taxes represent a lever, which certainly counts, but whose effectiveness is fairly limited for it has very little impact on business profits and on individual incomes. It is the same for maintaining interest rates at low levels, which will not very significantly benefit borrowing over real savings because the holders of capital assets will turn quickly to more lucrative investments. As for printing money*, if it is vital and indisputable to do it during a period of crisis, it should not last forever because of the inflationary implications and the wrong message it sends to economic players who, knowing they can count on the generosity of the State, are capable of jumping into the most risky kind of adventures. The State’s presence is therefore expected in other areas, its most efficient and constructive action being in another realm, that of stabilizing and regulating private investment. We are not talking about the public authority to nationalize enterprises, but to engage in partnerships with all of those working in the private sector so that its activities – focused totally on the general well-being and not profits – work as a watchdog and conduit for private investment. More or less limited by the purview of activity, by the health of the businesses and as a function of the impact of a given sector on the economy as a whole, this cooperation should lead towards attainment of full employment, which cannot happen without the stabilizing effect of the State. In contrast to what monetary theories claim, the future is uncertain, the information at our disposal incomplete and the markets imperfect, which renders these partnerships and joint initiatives between public and private sectors inevitable, and this, for the greater good of economic growth, purchasing power and employment. It is thus fitting to restore the State to its full place within the economic system, on the condition that it can exercise its influence in a rational manner far removed from political scheming. Only the State can, in effect, reduce this uncertainty.
[* Translator’s note: could use the term “expansion of the money supply” if preferred; often it is not technically a question of “printing” with all the electronic instruments used in modern day finance.]
•Environmental Impact Report on cadmium and lead in Togo, West Africa
•238-page historical memoir tracing an Armenian family's odyssey from Turkey circa 1914 to post-war France (85K words)
• Annual CSR Report for France’s leading social lender (40K+ words)
• Environmental Impact Study for major mining project in West Africa (90K+ words)
• Annual corporate audit of one of the world’s most prestigious chocolate manufacturers
• Collective bargaining agreement for major industrial sector in the French economy
• Marketing plan by a Top 200 U.S. corporation exploring penetration of the French food service industry
• Marketing agreement for one of Canada’s leading industries in the food export sector
• Subtitling dozens of documentaries (history, nature, cuisine, investigative reporting) for the francophone world’s leading international broadcaster
• Assessment of refugee and hunger issues in Bangladesh for NGO
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With 14 years of full-time professional translation experience and two decades of teaching French Literature and Language at the secondary and post-secondary level, I bring a lifetime of working knowledge to the task of translating for all types of clients. Combined with nearly two decades experience in business and involvement on non-profit boards, I am able to offer clients translating services based on a thorough understanding of the parameters and pressures in the business, academic and non-profit sectors. As part of a bi-lingual household (my wife is a French citizen) and having spent several years of accumulated time living in France and Francophone West Africa (Peace Corps volunteer), my understanding of the subtleties and nuances of the French language will certainly benefit your translated documents.
EDUCATIONAL BACKGROUND:
BA in French and Political Science, University of Kansas.
MA in French and Education, University of Oregon.
PROFESSIONAL MEMBERSHIPS:
Translators Without Borders (TWB)
Keywords: Art/Literary translation, travel, politics, history, French to English, English to French, editing, summation,